Cadhla. | Sujet: Candidature de Cadhla Mer 11 Mai - 14:05 | |
| Pseudo : GalopaWXY, Cadhla pour le nom de mon personnage (sans nom de famille car vagabonde) Sexe : femme Age : 28 ans Présentons-nous : Voyons... je suis une vieille geek, une geek depuis l'achat du premier PC de ma famille (j'avais genre 10 ans ?), pire encore une fois qu'Internet est arrivé chez nous. Je parcours ses mondes et ses populations depuis tellement longtemps que je ne sais plus comment me présenter exactement XD j'ai endossé beaucoup d'identités, beaucoup d'anonymous, de costumes et personnages différents, et pourtant ceci est seulement mon... quatrième forum RP ! *compte sur ses doigts* Là je viens de Master Poké, forum de RPG Pokémon et le meilleur que je connaisse sur la franchise à l'échelle francophone. Je suis assez exigeante en la matière J'ai deux chats, une maison, un potager et... heu, restons sur ce qui nous intéresse : l'écriture ! J'écris depuis toute petite, des tas de trucs, je suis branchée yaoi et trucs gays depuis un bail et j'en ai produit une bonne dose, par contre je ne suis qu'une toute récentre furry ! C'était un monde dont je me suis toujours tenue éloignée, mais j'ai lu une page de BD, une seule, qui m'a fait changer d'avis, et je me suis penchée sur la question au point de rejoindre quelques communautés en ligne et créer mon fursona. C'est la première fois que je tâte les furs francophones par contre ^_^ s'il vous plaît, prenez soin de moi ! *s'incline bien bas à plusieurs reprises* Comment ai-je connu Fur Fiction ? Ce qui nous amène effectivement là ! Je cherche à savoir quoi faire de mon beau furso à part le dessiner, le faire dessiner par d'autres et lui inventer une histoire et des amis, et j'ai trouvé : le RP. J'aime les grosses communautés mais j'ai pas envie de RP en anglais (faut pas abuser non plus), alors j'ai forcé gogole à chercher des trucs en français et j'ai sélectionné ce forum dont le contexte me plaît carrément. Pourquoi souhaité-je vous rejoindre ? Ca va paraître con, mais je cherche un sens à cette communauté furry et pourquoi elle m'a attiré d'un coup comme ça... et à donner un sens à mon fursona, une vie et une vraie identité à laquelle je peux m'identifier. (ça fait deux fois "identité" – trois maintenant – j'ai du mal mais j'me soigne) Bref, je cherche à faire vibrer cette corde furry et vivre des choses avec. J'ai envie. Est-ce que c'est ici ? Un test RP : Variations sur un thème imposé Cette journée commence comme toutes les autres journées. L'oiseau ouvre les yeux, en cligne plusieurs fois pour ajuster sa vue : puis il étire son corps, ses grandes ailes éclatantes, et passe un bon moment à en lisser chaque plume avec soin, un rituel établi et millénaire pour quiconque ayant des plumes. Lorsque le soleil commence à percer à travers le feuillage et faire briller la crête dorée de sa tête, il se laisse doucement glisser au sol depuis sa branche de prédilection, atterrit sur le sol mousseux et se penche pour boire. Pas à une rivière ou un quelconque réceptacle de rosée, non. Il boit l'eau de la coupe. C'est un récipient grand comme un melon, rond, taillé d'un bloc dans la pierre et enchâssé dans un entrelacs de racines au pied du grand chêne. On n'y trouve que l'eau la plus pure, la seule qui convienne à l'oiseau. Mais il n'est pas là pour cette eau. Comme tous les matins, il déploie ses ailes flamboyantes et en bat vigoureusement pour s'élever au-dessus du chêne, jusqu'à ce que les vents chauds soufflent sous son corps et le soulèvent sans efforts. Il se met à planer sereinement. D'ici, il voit toute la forêt : elle s'étend à perte de vue, jusqu'aux montagnes à l'est, jusqu'à la mer à l'ouest, bien qu'il ne puisse la voir d'ici. La dernière grande forêt. Tout est calme : tout est comme il doit être. L'oiseau se laisse glisser sur les thermiques et regagne le grand chêne, au cœur de son domaine, son habitat sacré. Mais au lieu de retourner se percher dedans, il dévie de sa course et se retrouve à quelques foulées de cheval de là, à l'entrée du Sanctuaire. C'est une entrée percée dans la roche depuis des temps immémoriaux – par tel ou tels dieux, selon les peuples qui colportent la légende – presque entièrement recouverte de mousse et de fougères, si bien que les symboles et écrits sont à peu près invisibles. L'oiseau se moque des symboles et qui a pu les graver là. Ce qui l'intéresse, c'est ce qui est au fond de ce court tunnel, éclairé par intermittence par les ouvertures usées de la voûte. Au fond, au-dessus un piédestal de racines et de granit mêlés, flottant à sa juste place, un cristal. Il est tantôt bleuté, tantôt turquoise, aux reflets roses et blancs : il brille, comme chaque jour, environnant son sanctuaire d'une lumière surréaliste. Il bat comme un cœur. L'oiseau peut l'entendre en lui. Il reste devant l'ouverture quelques instants, le cœur empli de joie comme à chaque fois qu'il le couve du regard. Mais cette fois, il se détourne brutalement et écoute en direction du chêne. Il entend un bruit intrus : le pas de chevaux. Des sabots lourds, loin de ceux d'un cervidé ou d'une licorne, et des cliquetis de harnachements. L'odeur de l'Homme. Leurs voix rauques qui troublent la quiétude du sanctuaire. Sans bruit, il vole jusqu'au chêne et les attend. Ils sont deux : bien vêtus bien que poussiéreux, un jeune et un plus vieux, trois chevaux en bonne santé. Il perçoit les pensées brouillonnes des animaux. Ils sentent la forêt, ils sentent l'endroit sacré, ils aimeraient faire demi-tour mais leurs maîtres les poussent en avant. Un peu de faim, la soif omniprésente. La fatigue de qui voyage depuis longtemps. L'équipée arrive devant le chêne et s'arrête. Ils s'émerveillent. Ils peuvent. Cet arbre protège le sanctuaire depuis des centaines d'années. L'oiseau a planté le gland ici lui-même, au centre de la clairière, et regardé grandir. Ils ont le même âge... ou presque. Les hommes voient la coupe et se dirigent vers elles. L'oiseau alors ferme les yeux ; sa température grimpe subitement ; des cris en contrebas lui confirment sa magie. L'eau de la coupe a pris feu. Un avertissement. Les cavaliers mettent pied à terre, ôtent le mors de leurs chevaux et les laissent aller à leur guise, mais ceux-ci n'osent pas s'éloigner et restent tout près de l'arbre. L'oiseau sait ce qu'ils sont venus faire ici. Aucun chemin praticable ne mène au sanctuaire. Ils connaissaient son emplacement et l'ont trouvé en taillant un chemin à leurs montures. Ils sont venus voler le cristal. Ils ne sont pas les premiers, ils ne seront pas les derniers. Sur le chemin qui mène à la grotte, les deux voyageurs se mettent soudain à crier. L'illusion de dizaines de fantômes qui sont morts ici avant eux se dresse sur leur chemin, immobiles, éthérés. Un deuxième avertissement. Les deux hommes restent interdits. Les fantômes commencent à avancer sur eux. Le plus jeune recule, mais l'autre aboie quelque chose et dégaine une arme, une lame usée, solide, rayée par un usage immémorial. Elle traverse un fantôme sans effet. Faisant preuve d'un courage honorable, il leur fonce dedans et les traverse. L'oiseau ressent le froid comme la première fois qu'il a lui-même expérimenté cette sensation, mais l'homme se trouve de l'autre côté, triomphant, et appelle son compagnon. Les Hommes n’apprennent pas. Les Hommes sont par nature pétris d'émotions trop fortes, de pulsions qu'ils ne savent pas plus maîtriser qu'ils n'en connaissent l'origine. Des créatures de sang, qui font soupirer les dieux d'admiration et d'accablement. L'oiseau soupire pareillement avant de finalement révéler sa présence. Le dernier avertissement. Il se pare de feu et atterrit avec toute la majesté de son espèce devant les deux hommes, sur une pierre. Il se trouve entre l'entrée du sanctuaire et les deux hommes. Ne peuvent-ils pas comprendre ? Son plumage est gonflé, brillant et brûlant, aussi rouge que le rubis le plus pur, par endroits d'or ou de jade. Au bout de son long cou arqué aux plumes délicates, sa tête à long bec fin s'orne d'une crête dorée, dressée à l'intention des voyageurs. Sa longue et légère queue s'étend en volutes autour de lui. Il est presque aussi grand que les hommes devant lui, et ces derniers cessent enfin leur avancée pour le dévisager, bouche bée, à la façon des mortels. - Un phénix ! C'est un phénix qui protège l'endroit ! s'écrie le plus âgé. - Je n'en avais jamais vu de mes propres yeux... il est magnifique... - Comment va-t-on passer ? Doit-on le tuer ? Le phénix en question comprend parfaitement tout ce qu'ils disent mais ne répond pas. Il les fixe droit dans les yeux, menaçant, dressé de toute sa hauteur, les ailes à demi ouvertes. Perché comme il l'est, il les domine d'au moins trois têtes. Les humains sont facilement impressionnés. Peut-être cela suffira-t-il à les décourager. Mais au fond de lui, l'oiseau sait bien qu'il va devoir lier deux nouvelles âmes au sanctuaire, et renvoyer leurs corps nourrir la terre. Les deux voyageurs débattent entre eux des diverses possibilités qu'ils voient, ignorant la créature de flammes devant eux dont le contact des pattes noircit la roche sous lui. Il attend. Ils connaît déjà l'issue de leur voyage. Lorsqu'ils décideront de l'attaquer, ils retournera contre eux leur violence et tout sera consommé. Ils commencent par essayer de le contourner sans mot dire, mais l'oiseau étend ses ailes de toute leur envergure, et barre proprement l'accès au cristal. Ils tentent alors de s'adresser à lui. Ils lui expliquent ce qu'il représente pour eux mortels, pourquoi ils en ont besoin – ils ont toutes les meilleures raisons du monde. Des proches à l'agonie, faire le bien, renverser un despote. Le phénix n'en a cure. Il ne se préoccupe que d'une chose au monde, et les mortels n'en font pas partie. Bientôt ils auront épuisé leurs maigres capacités pacifiques, et s'engageront dans la spirale qui les mènera à leur perte. Ils se remettent à parler entre eux. Ils débattent, puis bientôt se disputent. Leurs cris troublent la quiétude du sanctuaire, font fuir les oiseaux et attirent les prédateurs curieux. Finalement ils se taisent, et s'éloignent de quelques pas pour ruminer chacun de leur côté. Le phénix attend. Lui a tout le temps du monde. Après un bon moment, ils finissent par se retrouver, s'excusent, s'enlacent. Le plus vieux a les larmes aux yeux, et les paroles qu'il prononce semblent le déchirer de l'intérieur. - Nous sommes venus de si loin, avons cheminé si longtemps pour le Cristal de Vie... il devait résoudre tous nos problèmes et redresser Mandare... mais s'il faut pour sauver le monde en ôter la vie d'une créature divine comme le phénix... alors il n'en vaut pas la peine. Le plus jeune hoche la tête. - Ce joyau serait maudit, tâché de sang. Ce n'est pas là le don promis qui nous sortira de la misère si nous devons nous damner pour l'obtenir. Ce ne serait que le début d'une ère d'horreur. Le phénix replie les ailes, les yeux écarquillés. Une autre faculté des Hommes est certainement le pouvoir de surprendre même les immortels. Il laisse retomber ses plumes gonflées contre son corps céleste, sentant que le danger n'est plus. Les deux Hommes continuent de parler, se convaincant de leur mieux qu'ils sont en erreur – et ô combien. Pour finir, ils tombent tout deux à genoux devant le phénix et inclinent le front jusqu'à terre. C'est la première fois que l'oiseau voit cette espèce faire preuve de sagesse. L'âge des brutes primitives prend subitement fin pour l'Humanité, et commence ici l'âge de la lumière de la raison. Devant leur soumission teintée de pureté, le phénix détourne la tête, choisit deux plumes de son dos qui allaient bientôt tomber, les arrache et les pose sur la pierre noircie par ses serres. Puis il tend le cou vers le ciel, et disparaît dans une gerbe de flammes. Depuis le chêne, il observe. Il voit les deux hommes, émerveillés comme il se doit, prendre chacun une plume rougeoyante et chaude et la presser sur leur cœur. Ils ne savent pas encore la puissance qui vient de leur être offerte, mais l'oiseau leur fait confiance pour l'avenir. Cette journée finit comme toutes les autres journées. Lorsque le soleil se couche, l'oiseau boit à la coupe à longs traits, puis bat des ailes pour rejoindre sa branche préférée. Il la piétine un peu, tournant pour trouver la meilleure position ; puis il se blottit contre lui-même, lance une note douce en direction des dernières lueurs pour saluer le soleil disparaissant sous la terre, et ferme les yeux.
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Messages : 48 Date d'inscription : 31/01/2015 Kalika Yougkoff | Sujet: Re: Candidature de Cadhla Mer 15 Juin - 1:03 | |
| Coucou a toi,
Bienvenu en passent, désoler du temps de réponse. En ce moment nous somme toujours ouvert, certain admin et modo ne son pas actif car la vie réelle les encombre pour l'instant .
Plus sérieusement, je te passe la validation de ta demande d’inscription.Garde ton e-mail pour que je puisse savoir si c'Est vraiment toi. Encore bienvenu dans le monde de fur en espèrent que tu t'amuse cher nous ! |
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Messages : 48 Date d'inscription : 31/01/2015 Kalika Yougkoff | Sujet: Re: Candidature de Cadhla Mer 15 Juin - 22:32 | |
| re coucou, je m'excuse de répondre alors que tu n'est pas connectée je n'Est pas le même horaire que vous les français hihi. Bon je ne te vois pas dans les new ni dans les historique d'enregistrement . A-tu reçue l'e-mail qui confirme ton inscription ? |
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