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 Tous les insectes ne sont pas hideux...♥

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Elisio L. O'Clock
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MessageSujet: Tous les insectes ne sont pas hideux...♥   Tous les insectes ne sont pas hideux...♥ EmptyMar 5 Juil - 12:24

Je ne suis pas prêt. On fait appel à moi, mais je ne peux que répondre que je ne suis pas prêt. Pas prêt du tout même. Angoissé. Angoissé à n’en plus dormir la nuit. L’impression que…Je vous en prie Elisio. Si vous refusez, il n’y aura pas d’aventures et Et rien du tout. Ce n’est pas vous qui vous êtes retrouvé tête en bas au-dessus d’un trou remplit d’insectes tueurs. J’ai en horreur de telles bestioles et j’ai dût risquer mon si beau pelage pour quoi ? DITES-LE ! Pour avoir jouer au détective ? Exactement. J’ai dût mettre le nez dans quelque chose qui ne me regardait pas et j’aurais dût…oh et au diable tout ce bordel, je décroche, cette fois, je prends mes cliques, mes claques et je me tire ! Elisio…Elisio ?

Elisio ne veut pas. C’est ainsi. Lorsqu’il décide quelque chose, il l’a mauvaise et il faut de longues conversations avant de parvenir à le faire plier. Surtout lorsqu’il revient d’une mission suicide, car sa dernière en date en était bel et bien une, à n’en pas douter. Il faut avouer que pour le coup, notre chien préféré n’a pas vraiment pris la peine de réfléchir. Lorsqu’une femelle aux grands yeux mouillants est venue lui demander son aide. Il rentrait tout juste d’une petite « sauterie » entre la police et la pègre, avait mis un point final à une enquête qui trainait, forçant notre chère Roarland à faire appel à leur fouille-merde préféré (ceci est de l’ironie, évidemment) à prendre part à tout cela, afin de les éclairer de ses lanternes qui éclairent bien, mais dont tout le monde se passerait, Elisio n’étant, et nous ne cesserons jamais de le répéter, pas vraiment apprécier du grand publique et des services de ce même publique…

Un fouille-merde. Je déteste ce terme. Vous continuez de l’utiliser. Et si souvent d’ailleurs que je vais fini par…Vous savez que c’est le cas non ? C’est péjoratif dans le sens purement orthographique du terme. Dit ainsi…il est vrai que mon travail me demande de faire remonter des choses nauséabondes dont on se passerait bien oui. Mais d’ailleurs…vous êtes de retour ? Je vous entendais et j’avais envie de venir aussi. Je vais accepter cette mission, quoi qu’il m’en coûtât. J’ai une réputation à maintenir et avec l’affaire précédente, je pense que j’ai beaucoup à faire pour la remonter. Ah là bonheur ! Je suis heureuse. J’avais peur de devoir faire un récit sans vous ! Allons allons chère amie. Je ne saurais vous faire faux bonds. Vous savez bien que lorsque je pars dans mes grands caprices de castaffiore, cela ne dure jamais. Je vais donc de ce pas rappeler nos chers parents et les rassurer quand au fait qu’Elisio le grand serait présent pour découvrir pourquoi junior n’est plus le même !

Et cela se fera sans que nous ayons besoin de venir dessus. Avouez que ce serait quelque peu pénible de devoir lire et entrevoir une conversation où le léchage de postérieur et le cirage de bottes est de mise. Car Elisio a dit NON lorsqu’on lui a proposé une première fois et…pour un être tel que lui, devoir revenir en arrière sur une décision pour dire qu’en fait, il accepte…selon lui, en tant qu’homme, il n’est pas en droit d’être aussi capricieux et pénible qu’une femme. Selon ses dires, évidemment. Du coup, permettons-nous un résumé de ce qui va se produire lors de l’entretien et lors de ce début d’enquête.

Pour situer tout le monde, il fait nuit lorsqu’Elisio arrive, quelque peu pompette, chez le client. Ce n’est pas très professionnel, certes, mais notre Doberman a de la suite dans les idées. La plupart du temps, les gens délient plus facilement leur langue lorsqu’ils ont à faire à un gai luron. Et Elisio n’a pas l’alcool mauvais, bien au contraire. Il est donc arrivé avec force bruits et accolades amicales, mettant certains des êtres présents dans l’embarras, tandis que d’autres, eux, étaient plutôt charmés ou simplement amusés par ce grand doberman. On vient parfois à douter de son professionnalisme, mais cela lui permet de garder la tête froide pour la suite des investigations. Et pendant plusieurs heures, évitant scrupuleusement de rencontrer l’objet de sa venue, à savoir le jeune et impétueux vendeur de bijoux que nous nommerons X jusqu’à ce que nous soyons en droit de vous parler un peu plus de lui. X donc, qu’Elisio évitait, cherchait à entrer, au contraire, en contact avec le détective, comme s’il avait besoin de raconter quelque chose. Mais notre cabot savait ce qu’il faisait et parler directement à l’objet ne faisait pas partie de ses plans.

La soirée s’est donc déroulée comme suis :
Elisio à discuter avec quelques invités présents, de choses et d’autres, la plupart des gens ne sachant pas qui il était exactement et pourquoi il était là. Puis il était allé courtiser la matriarche, lui soutirant de nouvelles informations en se présentant afin qu’elle l’introduise auprès de son mari, qui lui, avait beaucoup de choses à raconter. Après une conversation dans la plus stricte intimité entre les deux hommes, Elisio fut amené auprès d’une belle jeune femelle qui lui raconta ce qu’elle savait de ce qui aurait pu se produire. Elisio, quant à lui, écoutait sans vraiment faire attention à la teneur de ses propos, d’autant qu’il appris de ses lèvres gourmandes, qu’elle avait été l’amante du jeune mâle. Et si Elisio sait quelque chose sur le beau sexe, c’est bien qu’une amante éconduite peut se montrer la plus talentueuse des menteuses de tous les temps. Leur entrevue fut donc écourtée. Et Elisio s’en retourna à son appartemnet provisoire…(du moins tant que sa maison, mise à sac par des membres de la pègre à n’en point douter, ne sera pas sécurisé.)

Et me voilà presque une semaine après avoir pris connaissance de tout cela. Je n’ai toujours pas parlé au jeune mâle, responsable de tant de tracas. Tout du moins, je l’ai approché, ai écouté patiemment ses conversations sans qu’il ne le sache et l’ai suivi avec plus ou moins de succès ces derniers jours, afin de savoir si quelqu’un pouvait être la cause de tout ça. Tout ce que j’ai appris, c’est ce qui va me servir dans ma traque. Objet de mes recherches ? Une créature mystérieuse dont notre chérubin ne parlait que peu et par monosyllabe à quelques amis qu’il rencontrait en ville. C’est là-bas que je me rends d’ailleurs !

S’il y a bien un lieu qui me plaît, c’est la ville. Tout ce monde.
Les femelles…Oui bon. Les femelles…et les couleurs, le bruit. La nuit c’est encore plus frappant. Il y a une sorte d’ivresse dans l’air. Une qui n’est pas la mienne, je précise avant qu’on ne fasse la réflexion, car pour une fois, je ne bois rien. Je n’ai rien bu et ne compte pas boire. La somme offerte pour mes services est rondelette et le fait est que…que j’ai chaud. Je fonds. Je n’ai pas l’habitude de me retrouver dans de tels climats. Je vais probablement crever avant le lever du Soleil, qui lui, est encore pire. On m’avait dit que la nuit, il faisait plus frais, mais je ne sais si c’est une exception spécialement décidée pour ma pomme, mais me voilà et je vais probablement rester. Surtout que c’est ici que sont les pires insectes du monde il paraît…Il paraît. C’est exactement ce que je dis. Il paraît. Seulement, je n’ai pas le choix et j’ai dût me trouver, chose qui n’a pas été dite dans votre résumé ma chère, en passant, un chambre d’hôtel afin que mon enquête soit plus simple à élucider, puisque je serai sur place, à me fondre dans la masse. Fondre…c’est le cas de le dire. Oui bon oh !

Évidemment, ce soir je vais dans un endroit que l’on m’a conseillé, histoire de retrouver celle ou celui, je ne sais toujours, qui a servi de guide à notre mâle. A mon arrivée dans les lieux, on me regardait bizarrement. Je portais encore le costume de ville, alors j’imagine que tout le monde se demandait si je n’étais pas un de ces étrangers à la con qui couine au moindre insecte volant et qui pleure dés qu’il fait un peu chaud. Je vous mentirais en disant que ce n’est pas du tout mon cas, mais afin de pouvoir faire parler les gens, il valait mieux que je me fasse une place et abatte directement les cloisons de la méfiance. Alors je suis allé à mon hôtel, ai pris ma chambre et suis resté dans la douche jusqu’à m’en faire déloger par un cafard. Ou un scarabée. Énorme.
C’était un hanneton tout ce qu’il y a de plus inoffensif. Laissez-moi raconter comme je l’entends !

Une fois propre, chose que je ne resterai pas longtemps vu la poussière et la sueur qui n’est pas loin, je suis descendu dans les rues animées. Et Dieu j’aime la ville. Même celle-ci et même si j’ai chaud. Je me suis coulé dans le flot de passant, me faisant petit. Chose dont je suis capable, malgré ma taille, et j’ai essayé de dégotter des informations sur les bijoux vendus récemment, puis sur un vendeur, puis finalement j’ai entendu parlé du fameux guide. Questionner franchement un passant et vous vous retrouverez à devoir calmer une dame ventripotente persuadée que vous en voulez à sa vie. Autant y aller tranquillement et parvenir à tirer des informations de conversation que vous entendez çà et là. Et ainsi, le guide ou la, se reposerait en ville. Pour quelques jours seulement. D’accord…je cherche une aiguille dans une botte de foin. Je ne sais même pas par où commencer. Du coup, je vais commencer par aller me prendre une boisson bien fraîche dans un bar le plus proche. Je pourrai peut-être glaner de nouvelles informations au barman. Ils savent toujours tout, c’est connu.
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MessageSujet: Dans le desert, personne ne vous entendra chanter   Tous les insectes ne sont pas hideux...♥ EmptyMar 5 Juil - 16:06

"Al ... Fal ... Juul ... à Shams-râ-fal ... toi comprendre ?"

Indication très simple et patibulaire du jeune marchand qui m'avait faite venir exprès à Desperado Clooney. Dans son idée à lui, il aurait souhaité toute une escorte de gardes armés jusqu'au dents mais ses parents lui avaient toujours dit de miser sur la discrétion dans le désert où les hors-la-loi règnent en maîtres, c'est bien connu.

Ce pauvre bougre venait de la ville et ne l'avait jamais vraiment quitté et cela se voyait comme le museau au milieu de la tête. Ses parents qui semblaient encore le couver malgré son âge avaient demandé pour lui la guide la plus connaisseuse et la plus fiable dont ils entendirent parler. En effet, pour vendre à Al-Fal Juul, il fallait montrer bien souvent patte blanche et le petit couple avait du me prendre pour une guide apte à négocier rude auprès de mes sauvages concitoyens sans prendre en compte la rudesse et le danger que peu représenter le climat désertique. Soit alors, je ne leur dirais pas qu'il y a erreur sur la marchandise.

Revenons à notre idée de discrétion à présent car tout cela n'était rien contre le fou rire que je du réprimer alors que je vis sous mes yeux mon client-Zibeline du nom de Stefen qui me montrait l'endroit de sa destination en articulant exagérément comme si j'étais un jeune enfant. Il avait l'air d'un ... idiot. Je suis désolée mais je n'ai aucun autre mot. Ses habits étaient de très noble facture mais ils avaient été usés et décousus par endroit de manière très étrange sans parler du fait qu'ils ne conviendraient ni au voyage, ni à l'arrivée. Je compris bien vite qu'il s'agissait là d'une manœuvre désespérée pour passer pour un simple et pauvre autochtone mais loin de passer inaperçu, il venait de s'accrocher une belle pancarte "Ici riche et ignare" et de se peindre une jolie cible rouge dans le dos. Son accoutrement était un mélange étrange de soieries de soirées, de cuirs de voyage et d'atours de prince. Manifestement, il ne s'était même pas spécialement donné la peine de se renseigner sur les mœurs locales. Même les gens qui circulaient autour de nous le dévisageait

Pour ma part, j'avais un sérieux mal à ne pas éclater de rire devant lui et son petit bout de papier si bien que je ne pu réprimer quelques larmes. Au moins, ça me rappelait ma jeunesse.

"Bien sûr, Salak. Montez sur chameau ! Lui trèèèès gentil !" Dis-je dans un accent du désert affreusement exagéré. Une fois qu'il fut en selle à l'arrière de la bosse, je m'assurais que toute la marchandise était bien répartie sur les ânes de bât qui nous accompagnaient et nous étions partit pour trois jours de voyages.

Pendant plusieurs heures, mon nouvel ami n'avait pas décroché un mot mais peu m'importait. Cependant, au bout d'un moment, il réclama implicitement mon aide comme ils le font toujours : tandis que le soir tombait, ses bras s'agitaient dans tous les sens. Les moustiques, affamés et ravis d'avoir trouvé un peu de sang frais, se ruèrent tous sur mon client. Ses tentatives désespérées pour se débarrasser de ces suceuses faillirent me décrocher un nouveau fou-rire. Il était sans doute temps pour moi d'arrêter le supplice et de commencer à faire connaissance.

Sans dire un mot, je glissais à terre et récupéra dans un bagage une cape légère ainsi qu'une gourde. Puis, je repris ma place et sans rien demander à personne, je retirais l'épaisse veste de mon ami avant de nouer la cape autour de ses épaules. Je remarquais alors que ses mains étaient à présent crispées sur la selle : gesticuler chaotiquement sur un dromadaire en mouvement quand on n'avait pas d'équilibre était souvent synonyme d'aller dire bonjour au sol prématurément. 

"Voilà, comme ça tu aura un peu plus frais et ce sera un peu plus facile à porter que tous ces frous-frous. Et tiens, mets ça sur ta peau. C'est de l'eau de fleur-de-feu, cela éloignera les moustiques pour la nuit."


Puis, je me mis à chanter pour l'apaiser ce qui marcha exagérément bien, l'avenir te le diras.
 
---

Voilà, il n'en a pas fallut plus longtemps ! Son regard devint tout de suite plus doux, il commença même à me parler de lui et de sa vie de marchand. La nuit, je lisais dans les étoiles pour lui, la journée, il me racontait les histoires de sa famille en me vantant sa richesse mais il se rendit compte bien vite que l'argent était une notion superflue pour moi. Vers la fin, il était presque devenu une autre zibeline, se fichant éperdument de son apparence désormais négligée, il chantait même avec moi à tue-tête. Je me dis en mon fort intérieur que j'avais du un poil trop forcer sur ma magie.

Au bout des trois jours, je fus surprise de le voir très déçu d'arriver enfin à Shams-râ-fal. Il me pria d'attendre le temps nécessaire pour que sa marchandise soit écoulée avant d'entreprendre le voyage du retour. Pour ma part, je pris le temps de réapprovisionner la caravane en vivres et de m'occuper de tous les animaux avant de m'autoriser à aller visiter les jardins d'Annuabis Palace que j'avais toujours aimé.

Stefen me retrouva en avance et nous pûmes même repartir dans la matinée, sa tournée avait été un succès. Il portait actuellement plus de richesse qu'il n'en avait jamais eu mais il semblait alors très préoccupé. Pendant le voyage, il me confia qu'il avait fait don de ses anciens habits à des prostituées dans la ville, qu'il avait joué au ballon avec des enfants de la rue et qu'il ne s'était jamais senti aussi libre et perdu à la fois. Je n'en demandais pas mieux. La transformation opérait. Elle opérait beaucoup trop vite et beaucoup trop bien.

D'ailleurs, à peine arrivé et descendu du dromadaire, il m'attrapa la cheville et me dit d'une traite :

"Je ne veux plus être un escroc ! Je veux aider les gens ! Je vais dépenser cet argent et acheter des médicaments pour les pauvres ! Merci Onde, reste ici, je te rejoins dès que j'ai pu convaincre mes parents !"

Ma magie du son est très efficace pour percer le subconscient, ça, je le sais... Mais que ça marche à ce point là, je restais sceptique. Soit ce garçon avait VRAIMENT un bon fond, soit il n'a aucune confiance en lui et je viens de lui endommager son cerveau...

Non mais regardez le ! A courir comme un fou, encore vêtu de sa cape de voyage toute poussiéreuse et avec les yeux exorbités. Quand je sais ce que ses parents m'ont confié et que je vois ce que je leur rend, j'aurais du me douter que j'allais avoir quelques soucis. Mais le détachement étant profondément inscrit dans mes gênes, j'aurais du mieux lire les étoiles. Je décidais donc de rester aux abords de la ville, le temps de faire se reposer mon dromadaire et éventuellement de me dégoter un nouvel ami des chemins.

Et ce jour arriva, il ne tarda pas d'ailleurs. C'était un môme qui m'interpella le premier et me dit que quelqu'un me cherchait, ses dires furent corroborés par la palefrenière du village voisin.

Bon, c'était le moment de retourner en ville et d'aller me mêler aux buveurs des tavernes pour savoir de quoi il en retournait.
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MessageSujet: Re: Tous les insectes ne sont pas hideux...♥   Tous les insectes ne sont pas hideux...♥ EmptyDim 10 Juil - 20:21

Et votre serviteur se retrouve toujours dans des situations louches…sauf cette fois. Cette fois, il se la coule douce. En effet, dans mon entreprise de retrouver le ou la guide dont on m’avait parlé, je me suis bien vite retrouvé dans un bar, à boire une bière.

Il faisait chaud, j’avais soif. Je me disais que les barman en savaient toujours très long sur ce qui se passait dans leur coin. Certains disent que les flics et les puissances politiques savent tout de ce monde, mais il faut savoir que c’est faux. Sauf s’il n’y a pas de taverne ou d’auberge dans le coin, en ce cas, tournez-vous vers les putains qui sont reines de la rue. Mais là, il y a un barman. Et il est sympa figurez-vous. Quand je suis arrivé, je me suis laissé tomber sur le siège devant lui. J’étais harassé par tant de péripétie. Je m’étais fait balader d’un bout à l’autre du coin, avais même faillit perdre un œil dans ma quête de vérité. Une harpie malintentionnée qui voulait me gifler…bon bon. Madame, j’avoue, je n’aurais pas dût essayer de vous mettre la main aux fesses. Je me suis excusé. Elle m’a frappé. A-t-on idée de porter autant de bagues aux doigts ???
Cette histoire à plu au barman qui m’a offert une bière gratuite. Puis c’est un client qui m’en offre une bientôt. Puis une autre. Tout cet alcool contre mes récits. Car ici, visiblement, personne ne connait le fouille-merde que je suis et tous semblent m’apprécier malgré mon rang de citadin. Il faut dire que pour une fois, je n’ai pas fait l’effort de devenir comme eux. Je pensais me fondre dans la masse avec des vêtements d’ici, mais la flemme a eu raison de moi et je me suis vêtu d’une simple chemise de lin et d’un pantalon de ville sable avec chaussure claire. Total, j’ai mal aux pieds et de la poussière entre les fesses.

-Une autre Elisio !!!
-Encore ?
-Ouais ! T’en as bien une autre à nous raconter !

Alors là, mes amis, j’en ai des tas. Depuis que je suis détective, il m’en est arrivé des trucs. Des tonnes de trucs. Entre les récits où j’ai failli mourir, ceux où j’ai failli repartir avec de jolies femelles et ceux où je suis repartit avec quelque chose qui se rapprochait plus d’un mâle que d’une femelle…Alors je lève mon verre, me dresse sur mes pieds endoloris.

-Il faut que je vous raconte l’histoire de ces gens riches qui pensaient que leur fils était devenu fou !

C’est une bêtise Elisio…tu ne devrais pas critiquer tes clients. La ferme femelle. Je fais ce que je veux. La terre tourne un peu, je tangue comme si j’étais sur un bateau, mais je ne lâcherai pas l’affaire. C’est le moment idéale pour se moquer un peu de gens qui croient que la vie c’est du fric et l’assurance que le voisin n’est pas un étranger. Ils avaient cas mieux s’en occuper. Car quand je l’ai vu, le marmot, je pensais bien qu’il n’était pas tout net. Je pensais bien que c’était encore un gosse de riche trop couvé. Alors fît femelle infâme. Laisse-moi raconter mon récit à cette clientèle assoiffée ! Et merci monsieur de m’aider à grimper sur le bar.

-La belle histoire d’un gamin et d’une famille, de bijou et d’un guide spirituel. Ou charnel. Enfin bref. Et de votre humble serviteur, Elisio.

Théâtrale, comme à mon habitude, j’ouvre ma chemise sur mon torse musculeux, parce que j’ai chaud et je renverse un peu de bière en riant, accompagné par les autres, sans faire attention à La petite créature qui est entrée et porte un intérêt à ce que vous vous apprêtez à dire comme connerie ? C’est cela oui…c’est cela. La jolie créature dont les yeux sont masqués par un tissu d’ici ou d’ailleurs, mais qui fleure l’exotisme et le désert. Et le dromadaire. Jolie créature que voilà.

-Tavernier ! Offrez donc à la belle dame que voilà, de quoi apaiser sa soif. Et demandez-lui par la même, si elle n’a pas entendu parler d’un jeune bourgeois accompagné d’un guide. Une histoire de bijou !

Et je lui montrerais bien les miens tiens. Vous devenez un abjecte personnage une fois votre fois endommagé par quelque substances mon cher. Je ne vous entends plus !
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MessageSujet: Re: Tous les insectes ne sont pas hideux...♥   Tous les insectes ne sont pas hideux...♥ EmptyMar 12 Juil - 17:14

"... La belle histoire d’un gamin et d’une famille, de bijou et d’un guide spirituel. Ou charnel. Enfin bref. Et de votre humble serviteur, Elisio."

Tiens, voilà mon mystérieux admirateur dirait-on ! Je le toise, de bas en haut. Enfin, de haut en encore plus haut car il est même debout sur le comptoir. Je ne suis pas devin, mais s'il y a bien quelqu'un qui se démarque dans cet endroit de beuverie, c'est bien celui qui semble souffrir de la chaleur tout en ne sentant pas la charogne pour autant. Un homme de la ville donc, et quel homme !

Il pose enfin les yeux sur moi, instinctivement, je baisse les mien dans le même mouvement... Trop tard...

"Tavernier ! Offrez donc à la belle dame que voilà, de quoi apaiser sa soif. Et demandez-lui par la même, si elle n’a pas entendu parler d’un jeune bourgeois accompagné d’un guide. Une histoire de bijou !"

... S'il m'avait été donné la possibilité de rougir, je pense que je l'aurais fais sans retenue. Me trouver dans un tel endroit me mettait déjà fort peu à mon aise, mais en plus que quelqu'un se débrouille pour me faire remarquer, bref, j'aurais du l'attendre dehors comme mon instinct me dictait de le faire !

Je me redressais alors et vint m'attabler juste à côté du siège que je soupçonnais qu'il occupait avant que ne lui soit confiée la lourde tâche d'amuser la galerie. C'est alors que je m’aperçois que le tenancier me regarde avec insistance, qu'est ce ... ah oui, ma commande. Qu'est ce qu'on est supposé boire ici ? De l'alcool ? Sans aucun doute, mais même légèrement dosé, cela m’empoisonne. Je prend alors l'air le plus digne dont je suis capable et commande simplement du lait de chèvre en me disant que si on me taquine, je n'aurais qu'à dire que là d'où je viens, les boissons alcoolisées sont interdites aux femmes.

Mon attention se reporte alors sur le canidé. Si je veux que toute cette histoire n'enfle pas outre mesure et ne devienne dramatique, il fallait bien que j'agisse un jour ! Oui mais, devant tout ce public, j'avais autant de courage qu'un petit chaton abandonné. Je soupirais et avant que l'idée d'abandonner ma place pour sortir en courant ne me vienne, je lâchais à l'attention du-dit Elisio :

""Efendi ? Je suis la guide dont parle tes histoires."

Et là arrivait la chose que je redoutais : tous les clients se turent d'un coup. Moi qui ne parlais qu'à l'homme de la ville, voilà que j'étais devenue l'attraction du bar entier, et ce, bien malgré moi. Bon, je supposais que je n'avais plus le choix désormais.

"Quant au bourgeois dont tu parles, il doit être retourné chez ses parents bien au chaud à l'heure qu'il est. Si on t'a payé pour le retrouver et le détrousser, je crains que tu n'ai plus grand chose à tirer de lui."

Tous m'écoutaient, c'était tellement déstabilisant que je sentais mon cœur fondre dans ma poitrine et je sentais une envie presque implacable monter dans mes ailes afin de filer d'ici au plus vite. Fort heureusement, je savais bien que tout dans mon aspect extérieur démontrait le contraire, aux yeux de tous, j'étais une personne calme et tranquille mais à l'intérieur, je savais que jamais je ne m'étais retrouvée dans une telle situation.

Je tapotais la chaise à côté de moi.

"Efendi, continue tes histoires, dis-moi comment t'es-tu retrouvé dans ce coin et surtout, comment tu as réussi à garder ta bourse jusque là."

Grand éclat de rire de la part de notre public et reprise des conversations normales. Voilà qui était fait, je viens de confirmer quelque chose que je savais depuis longtemps : Une horde de scorpions seraient plus facile a gérer à mon sens qu'un amas de gens déshydratés par le soleil et réhydratés par l'alcool.
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MessageSujet: Re: Tous les insectes ne sont pas hideux...♥   Tous les insectes ne sont pas hideux...♥ EmptyVen 12 Aoû - 22:40

M’insulte-t-elle avec son Efendi ? C’est quoi ça…Efendi ? Si ça se trouve, la demoiselle, bien que jolie, belle demoiselle, vient de me jeter un sort. Je doute Elisio. Je présume que c’est un mot issu de terres inconnues…Et si tu présumes mal femelle ? Je me retrouverai avec un troisième œil entre mes deux premiers. Ou alors me réveillerai demain dans le corps d’une fourmi. Je ne veux pas devenir une fourmi. Et si tu arrêtais de paniquer ? Elle va prendre peur et elle doit être la seule capable de t’aider dans ta mission. Oui bon. Je vais de ce pas lui demander alors. Peut-être qu’elle va pouvoir me rassurer et me dire que c’est simplement un petit nom. Un sobriquet. Quelque chose de sympathique. Que je l’intéresse physiquement et…Tu t’égares. Je m’égare. Depuis quand me tutoies-tu toi…là ? Je ne sais. J’avais envie. C’est plus…familier. Je n’aime pas ça. Bon bon. Pardon. Mmm…oui. Pour cette fois.

-Elisio ?
-…Pardon. Oui. Pardon je. Mes pensées, tout ça. Fut.

Complètement bourré oui…Je ne vais pas dire le contraire. Et titubant, je vais me laisser tomber dans mon siège. Ma place initiale. Elle m’a mouchée la donzelle. Les éclats de rire comme autant de poignard dans mon dos. Vous abusez…Tsht. Toi, n’en rajoute pas. Je n’aime pas qu’on se moque de moi. Je devrais…Arrêtez de penser et agir ? C’est ce que j’allais faire !

-Qu’est-ce que cet…Efendi ? Efandi. Efenne…dit ? Est-ce un sort que vous jetez aux créatures bavardes ?

Une approche tactique. Visiblement, c’est la personne que je cherche. Et il fallut, évidemment, que je sois complètement à côté de mes pompes lorsque je la retrouve. Assise-là. Cette guide que j’ai traqué comme autant de pirate le ferait d’une sirène. Ou le vampire d’une pucelle. Pucelle qui se font rares de nos jours et qui ne goûtent plus de la même manière qu’avant. C’était quelque chose les pucelles avant. ELISIO ! Elle bouge les lèvres, elle vous parle ! Écoutez-là ! Fichtre. Je ne sais pas du coup ce qu’elle a dit. Que fais-je ? Lui faire répéter ? Non non. Je vais faire comme je fais souvent. Acquiescer et faire comme si j’avais entendu et que c’était là de bien belle parole. Si ça se trouve elle vous…Oh la ferme.

-La ferme !

Eh bien bravo…Mince. Je ne voulais pas. Peut-être devrais-je…

-Pardon mademoiselle. Elisio est homme à avoir des voix…dans sa tête.

Vous allez passer pour un fou. De la ville. Un fou de la ville. Elle mettra cela, je l’espère, sur le compte de l’ivresse. Mais reprenons où je l’ai laissée. Ma bourse. Elle a parlé de bourse. Et de moi. Parlez-lui de vous, mais sans trop de détail. Je sais ce que j’ai à faire.

-Disons que je joue sur mon physique. Les gens craignent les montagnes et j’en suis une. Enfin. Physiquement. Si jamais quelqu’un avait tenté de m’agresser, eh bien…je serais probablement encore en train de supplier comme une midinette son bourreau.

Il n’y a pas à dire, vous savez faire preuve de grande classe. Alors là…je n’en reviens pas ! Quel talent pour vous vendre ! La virilité à l’état pur ! Oh fit ! Je fais ce que je veux, je dis ce que je veux. Laissez-moi. Allez mourir dans un coin vous voulez ? L’histoire de quelques temps ? Un millénaire ce n’est pas trop long pour vous ? Si vous le prenez comme ça…

-Ce que je veux dire, jeune damoiselle, belle damoiselle, c’est que je ne suis pas homme à se faire voler ses biens. Il m’en est pourtant arrivé des choses. J’ai frôlé la mort un nombre incalculable de fois et pas plus tard qu’il y a deux ou trois semaines, je ramassais mes dents sur le parquet de ce qui restait de ma maison. Autant vous dire que…et pourtant. Pourtant, je ne me suis encore jamais rien fait prendre.

Et c’est vrai. Je suis bien trop alcoolisé pour tenter d’échafauder un plan serti de belle parole pour essayer d’avoir la jeune dame dans mon lit. Mais…qu’a-t-elle dit pour le garçon déjà ? Elle a bien dit quelque chose ? Hello ? Pourquoi ne répondez-vous pas…pour une fois que j’ai besoin de vous. Elle a dit qu’il était probablement retourner avec ses parents. Que si vous vouliez le détrousser, c’était peine perdue. Quelque chose comme ça. Mais elle aurait tout aussi bien pu dire qu’il était mort ou en train de chercher une femelle dans les environs vous savez ? J’ai la mémoire sélective. Vous m’êtes aussi utile qu’une serrure sans clef…

-Je ne suis pas là pour détrousser qui que ce soit. Je n’ai pas besoin de cela pour gagner ma vie et puis j’ai en horreur les pratiques du genre. Enfin. Disons plutôt que je ne suis pas un voleur, mais un…

Je le chuchote. Vous n’assumez pas ? Simplement que je sais d’expérience que rares sont les gens qui aiment les fouilles-merde. Même si je doutat qu’ici j’aie le moindre ennemie. On le devine au fait que je ne suis clairement pas du coin. N’est-ce pas ? Je ne saurais aller à l’encontre de vos paroles…

-Un…

Parano ? On n’est jamais trop sûr. C’est pourquoi je rapproche ma gueule de son profil. Mon âme pour savoir si elle a des oreilles ! Les insectes ont-ils des oreilles ? Je n’ai jamais été très assidu en biologie ou anthropologie d’ailleurs.

-Détective.

Voilà pourquoi, jeune dame, belle dame, je suis là à rechercher un jeune homme qui semble aussi facile à attraper qu’un ours avec une tapette à mouche !

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Tous les insectes ne sont pas hideux...♥

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