Il fait chaud ! Tellement chaud !! Bon sang comment on peut vivre dans un tel pays ? C’est incompréhensible pour moi qui vient des terres gelées du continent nordique … Juste incompréhensible. Suzu m’accompagnait bien entendu mais avec une telle température, à part trainer les pieds, je ne pouvais pas faire grand-chose d’autres. Pour la question vestimentaire, faute d’avoir le moindre barryls en poche depuis un moment, je ne portais qu’un minishort si usé que des trous commençaient à se former sur les fesses, un haut de maillot de bain noir et une écharpe blanche sur la tête enroulée de sorte à me protéger au mieux du soleil. 

Et il fait chauuuuuud ! Je sais, je l’ai déjà dis, mais bordel, il fait tellement chaud !! Nous arrivâmes à la ville de Las Vega’s Parrano. Avec ses casinos, les fêtes, les saloons et les prostituées. On avait choisit de passer par cette ville pour … pourquoi déjà ? Zut, ça m’a échappé. Rah punaise à tout les coups c’est à cause de la chaleur ça, mon cerveau ne support pas un si rapide changement de température. Et pourtant la journée a déjà bien avancée. Vous croyez que ce qui se passe dans les déserts se passe aussi ici ? Je veux dire, dans les déserts il fait méga chaud en journée, et très froid la nuit tombé. Ça m’arrangerait bien ça. M’enfin pour le moment, il nous faudrait trouver à manger. Il y avait un petit marchant de fruit à quelques mètres en face. L’homme était pour le moment occupé avec un type encapuchonné de noir. Un dragon semble-t-il, si j’en crois la morphologie du morceau de visage qu’on pouvait voir. 

« Suzu, tu voudrais manger quoi ? Je sais bien qu’il nous reste pas grand-chose mais bon … » Seulement je vis un truc gênant. « … Attend une seconde, tiens je te laisse la bourse, prend ce que tu veux mais laisse-moi un petit truc quand même s’il te plait. » 

Je l’embrassai sur le front et suivit le dragon jusqu’à une ruelle en me mêlant à la foule. Le reptile ne semblait pas m’avoir vu, c’est le moment pour une belle mise en scène. 

« Je suppose que vous êtes fier de vous, voleur ? » Lui lançai-je en me plaçant en plein milieu, les mains sur les hanches et un large sourire aux lèvres. 

Mais quand je vis le voleur se retourner, il ne ressemblait pas franchement à celui que j’avais vu il y a quelques minutes. Une ravissante dragonne me faisait face, avec deux boutons de son haut ouvert pour laisse sa poitrine respirer. Un visage parfaitement féminin, des courbes bien différentes, tellement que je parus réellement stupide. 

« Heuuuu … Vous avez fait ça comment ? Je rêve pas, vous étiez un mâle il y a même pas cinq minutes … Et puis voler un pauvre commerçant, expliquez-vous, ou expliquez-vous aux autorités de cette ville. »