Observant la chevalière argentée posée dans le creux de ma patte, j’observais cette dernière alors que j’étais perdue dans mes pensées.

Il dit vrai…Tôt ou tard la guerre viendra frapper aux portes de mon île…..Cependant, personne ne viendra nous aider….

Qui voudrait bien aider les membres de la pègre. Sans parler que la majorité de nos gars prendront leurs jambes à leurs coups aux premiers affrontements….Nous n’avons pas les hommes, les armes et encore moins leur arsenal. Ça va jouer serré sur ce coup, ces gens-là ne rigolent pas….

Son invitation quand penser ?....Un piège sûrement….Après tout, je ne suis qu’une épine dans leurs pattes, je leur fais concurrence sur le plan de la dope et des esclaves.

En quoi pourrais-je leur être utile ?...Ont-ils connaissances de mes capacités, que savent-ils sur moi ou encore sur mon île….Même à cela ? Qu’est-ce qui les empêcherait de démarquer demain matin et de tous nous massacrer ? Qu’ai-je à perdre à y aller après tout….Je doute qu’ils puissent me contrôler face à l’étendue de mes pouvoirs.

Aussi….*Me mordant la lèvre inférieure*…cette façon qu’il à osé s’adresser à moi…ces yeux topaze cinglants….ils me donnaient de jolis frissons émoustillants…Je ne sais pas ce qu’il cache, mais ce loup boiteux….Il n’est sûrement pas ce qu’il paraît être me dis-je.

Qu’importe….il est trop tard pour reculer….ont viens tout juste de passer la frontière, ils nous attendent….

Pour l’occasion, j’avais décidé d’amener mes deux molosses habituels et quelqu’une de mes servantes. Sachant que les Furzy n’appréciaient pas vraiment les Hybrides, je fisse de sorte qu’aucun ne fit partie de mon escorte lors du ‘’voyage’’.

Regardant par le hublot, je m’exclamais doucement face à l’obscurité extérieure.

L’une de mes servantes vint à ma rencontre cette dernière m’accompagna dans une salle de ‘’préparation’’.

Après plusieurs minutes de maquillage, d’habillage et de coiffures j’étais finalement prête.

Arborant une jolie robe sobre, typique des grandes noblesses, j’avais un peu l’impression d’être dénaturée. Cependant, j’aimais bien l’élégance de la chose. Finalement, une touche de parfum de lotus vint couronner le tout.  

Au moment où je m’apprêtais à enfiler mes talons hauts, j’entendis la voix du pilote à travers l’interphone nous annonçant que nous étions sur le point d’atterrir.  Regagnant ma place, j’étais fébrile, j’avais entendue tant de choses sur ces Furzys...

Une chose tracassait encore plus, quelle tournure prendrait les négociations ?....Mais surtout, qu’est-ce qu’ils attendaient de moi et de mon île….