Pseudo : Onde (Enregistrée sous ce nom)
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Sexe : Féminin
Age : 28 ans
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Bonjour à tous, je vous souhaite tout d'abord la bienvenue dans mon message, et ce, en toute sérénité. Je suis une femme bientôt mère -je précise par honnêteté que cela signifie nécessairement que je dans quelques temps, je devrais sans doute partir précipitamment pour plusieurs jours, j'espère sincèrement pouvoir vous prévenir mais cela n'est absolument pas sur.- Je suis actuellement à la recherche d'une nouvelle terre où vivre et raconter des aventures, en fait, j'ai vraiment besoin de me changer les idées car, ouais, je flippe grave !
Non, redevenons sérieux ...
J'ai une assez grande expérience du RP, ce simple passe-temps m'a presque guéri de ma dyslexie, je dis bien "presque" car on n'en sort jamais totalement mais cela est assez impressionnant quand on regarde mes RP d'il y a quelques années. Tout cela pour dire que je ne suis pas à la recherche d'un personnage aux pouvoirs surpuissants ou de me faire remarquer. Non, je veux juste partager quelques aventures passionnantes avec vous.
Pour le reste, j'adore les bêtes en tout genre ! Je lutte farouchement contre leur maltraitance ou leur abandon et j'essaye de ne pas surcharger mon appartement et mon âme-sœur de trop d'adoptions. J'arpente les univers fantastiques depuis que je suis toute petite (au grand daim de mes parents) et je fus ravie de voir que non seulement je n'étais pas la seule, mais qu'en plus, la communauté de rêveurs que j'ai découverte sur internet comptaient parmi les personnes les plus inventives et talentueuses que je connaissais.
Comment avez-vous connu Fur Fiction ?
Cela fait à présent de nombreux printemps que je sillonne les forums RP en tout genre sans jamais réellement me poser. Indécise ? Oui, certainement. Peur de décevoir ? Plus probablement. Le vôtre m'a attiré comme une fleur attire l'insecte et cela faisait un bon bout de temps que je l'avais dans ma ligne de mire (et dans mes favoris) sans jamais passer le cap. Plus précisément, j'avais en tête un personnage de longue date et je voulais l'incarner sur un forum et celui-là semblait idéal. Mais je n'ai jamais pris le temps d'aller plus avant jusqu'à aujourd'hui où les étoiles semblent clémentes.
Pourquoi vous souhaitez nous rejoindre ?
Comme dit plus haut : me changer les idées, parce que la tocophobie reste malheureusement incomprise. J'aime beaucoup votre univers parce qu'il correspond au mien. J'espère vous épater avec mes récits, j'espère aussi en découvrir ici qui m'émerveilleront ... Et surtout, j'espère que ma petite Onde trouvera sa place parmi tous ces poils !
-En plus, ce sont actuellement les portes ouvertes, donc j'en profite un max !-
Un test RP : Racontez une histoire de votre vie spirituel en étant un animal imaginaire (licorne, dragon, phénix, sphinx etc) de votre choix.
Je lutte.
Je lutte vraiment ! Mais vainement.
D'un autre côté, ce n'est pas comme si c'était spécialement ennuyeux. Mais j'aurais apprécié un plus grand challenge.
Mon combat de la vie ? La stupidité des gens, tout simplement. Je suis une de ces très nombreuses créatures oniriques mais contrairement à elles, je déçois toujours un peu. D'une part, je suis toute petite car ma taille n’excède pas celle d'un lièvre, et d'autres part, parce que je suis d'apparence terriblement inoffensive. Rassurez-vous cependant, si vous n'êtes pas idiots, ce que je ne doute pas que vous n'êtes pas, vous ne me verrez jamais. Oui, les anges se chargent des démons, les licornes rendent visite aux femmes pures ... pour ma part, je purifie le monde des ignorants. Enfin, quand je dis "le monde" il s'agit surtout de ma petite parcelle de montagne, sa forêt de pins et surtout la grande corniche qui surplombe le chemin, et ce, quand j'ai de la visite !
A dire vrai, je m'ennuie beaucoup ici. La nourriture composée exclusivement de chair d'idiots ne manque pas mais je me sens terriblement seul et abandonné. Pourtant, ma forêt recouverte à 90% de brume est accueillante, la boue qui recouvre le sol la plupart du temps constitue un excellent piège à touristes et si je n'arrive pas à les chasser quand ils sont en pleine forme, il me suffit d'attendre un jour ou deux qu'ils succombent à leur épuisement pour pouvoir m'en repaître. C'est assez étrange, mais mon travail ici bas est facile, beaucoup trop facile. Je sais que la plupart de mes contemporains doivent lutter pour avoir accès au confort et à la simplicité mais quand on a tout, on se retrouve sans rien.
C'est un matin qu'il est venu. C'était un homme, je les reconnais à l'odeur, à leur peau dépourvue de fourrure et à leur étrange manie de se déplacer sur deux pattes.
Je l'ai tout d'abord pris pour un crétin, comme tout ceux de son espèce : il était couvert de terre des pieds à la tête, il était même dépourvu de monture, et même de denrées alimentaires. Quand je lui suis tombé dessus, il a hurlé de la voix la plus aigüe que je n'avais jamais entendue, cela m'a presque sonné sur place et tout est allé trop vite par la suite, ce gars n'était ni stupide, ni égaré, il venait exprès pour moi, et parfaitement bien préparé de surcroît.
Un petit bout de bois planté dans ma chair et je me sentais comme après avoir abusé de champignons rouges à pois blancs. Il avait pris bien soin d'attacher mes ailes ensembles avant de m'enfermer dans son sac.
Le reste, je ne m'en souviens que très vaguement. Me droguait-on régulièrement afin que je ne songe même pas à m'enfuir où l'arrachage subit de mon habitat naturel avait-il fait que je n'arrivais presque plus à avoir conscience du temps qui passait ? Aucune idée, toujours était-il que je ne savais pas si je rêvais ou si j'avais, jours après jours, une bonne centaine d'être humains venaient pour moi, me caresser les oreilles, me toucher les bois ou encore m'arracher des plumes. C'est à ce moment tardif que j’eus un nom, le "Wolpertinger". J'aurais apprécié pouvoir choisir faute de pouvoir m'enfuir mais il semblait que le destin m'avait pris en main et cela me laissait un goût amer.
Un jour, mon geôlier me pris avec lui pour un très long voyage. Plus cela passait, plus je ne ressentais plus l'étourderie de ma captivité. Avait-on oublié de droguer ma nourriture pour ce voyage ? Je voyageais attaché à des sortes de serres métalliques, une pour chaque ailé et non plus dans un sac. Là, j'avais libre cours de me tourner, de courir, de sauter de m'étirer et même de menacer quiconque s’approchait de moi avec mes longs crocs. Je devrais être triste de ne plus pouvoir voler mais j'étais déjà ravie d'avoir retrouver un peu de liberté de mouvements.
Le périple sur cette étrange étendue d'eau salée était terriblement long, tant et si bien que, dès que inaperçue les prémices d'une étrange forêt d'arbres aux larges feuilles, je tirais sur mes chaînes. L'homme n'en avait cure mais moi je savais très bien que ses attaches avaient un point faible : mes propres ailes.
Au bout d'une bonne heure de lutte, mes os craquèrent dans une symphonie libératrice. Le bateau, sur le point d'arriver, ne m'avait guère laissé le choix de mon mode de liberation. La chaire enfin écorchée, je pris appuis sur mes pattes arrières afin de quitter le navire au plus vite. Je ne savais pas nager, je n'en avais jamais eu besoin, mais la promesse d'une liberté me donna les ailes que je n'avais plus et je pus rejoindre la terre aux drôles d'arbres. Je jetais un dernier regard au bateau et à mon ancien geôlier qui, fou de rage, avait presque hésité à se jeter à l'eau lui-même avant qu'un membre de l'équipage ne le rattrape de justesse. Sans rancune, je pris mes pattes à mon cou et m'enfuis le plus loin possible, loin de la ville et des gens.
Ici, sur ces nouvelles terres, dans ces nouvelles forêts, je refis ma vie.
Les gens m’apercevaient parfois, me craignaient, et je redevins la légende que je fus. On me nomma à nouveau, le lièvre-antilope, ou "Jackalope" mais cela ne me déplaisait plus.
Cieux, étoiles, Dieux divers, je vous l'assure, plus jamais je ne me plaindrais de la facilité de la vie. Je vous promets désormais de vous débarrasser ici de tous les idiots que vous voudriez bien m’amener.
Je vois que j'ai ici à nouveau du travail.