*Alors que Wendy l'entrainait vers l'eau par le bras, elle se fit la réflexion que c'était idiot d'éviter de se mouiller. Après tout, c'est le but de la baignade. Et en plus, cela diminueras l'effet de la fraicheur de l'eau. Avec Lucas qui était sensible à la chaleur ... Ce n'était pas logique d'après elle.
Mais elle continua malgré tout de l'entrainer dans l'eau.

- Tu as vu, elle est relativement chaude ! Je ne sais pas comment c'est dans les tropiques mais l'eau ici est assez chaude, même en hiver. Bon, un peu froide en hiver mais cela reste jouable.

- Effectivement!

*Wendy pu alors voir le félin se laisser tomber en arrière et faire la planche, son mat bien en évidence. Encore une fois, c'était une plage nudiste donc personne n'allait s'en plaindre. Et Wendy s'en fichait. elle vivait à côté de cette plage. Autant dire qu'elle avait vu de tout.*

- Ah, ça fait du bien! J'en pouvais plus de cette chaleur!

*Il souriait et était vraiment heureux.*

Ouais, c'est vrai que cela soulage. D'ailleurs ...

*Elle se laissa tomber dans l'eau. Sa tête disparut quelques instants avant de réapparaitre de sous la surface. L'eau fraiche était revigorante. Malgré sa fatigue, elle allait un peu mieux.*

Mais maintenant que tu m'as emmené dans l'eau, que vas-tu faire de moi?

Rien du tout. Tu t'attendais à quoi ? Je voulais juste profiter de l'eau. Je comptais pas te sauter dans l'eau, d'autant plus que ...

*S'approche doucement de son oreille et lui murmure.*

Je suis lesbienne.

*Ce qui était vrai même si techniquement il y a quelques semaines elle l'avait fait avec un homme. Mais peu importe que ce soit vrai ou non. Elle voulait encore se délecter de l'expression qu'il allait avoir. D'un sourire machiavélique, elle attendit son expression de déception.*

- Ouais, c'est vrai que ça soulage, dit-elle. D'ailleurs ...

Il regarda la tigresse s'immerger et, ce faisant, se rendit compte que son inconvénient était en évidence, au repos sur son ventre, pointant vers son nombril. Tant que cela ne la mettait pas mal à l'aise, ce qui n'avait pas l'air d'être le cas, cette exposition ne le dérangeait pas du tout. Lorsque Wendy refit surface, il lui posa sa question, mais il eu du mal à réprimer sa légère surprise lorsqu'elle lui répondit:

- Rien du tout. Tu t'attendais à quoi ?

À vrai dire, il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui bondisse dessus pour commencer un fol acte d'amour. Mais au vu de la nature taquine de la tigresse, il se serait attendu à un peu plus, même si ce n'était rien de sérieux.

- Je ne comptais pas te sauter dans l'eau, poursuivit-elle. D'autant plus que... Je suis lesbienne.

Cette dernière déclaration fit tomber la mâchoire du chat de surprise. Il aurait pu ressentir de la déception, mais cela auraité sans compter sur l'expression de Wendy: le large sourire auquel le chat commençait à être habitué. Elle se jouait encore de lui. Il la croyait sur le fait qu'elle soit attirée par les femmes, mais si elle comptait utiliser ça pour le mettre dans l’embarras, elle allait devoir se lever tôt.

- Ah bon? s'exclama-t-il. C'est super ça!

Après quoi il pencha la tête en arrière pour plonger. Il ferma les yeux, pour que le sel ne s'y invite pas, et se laissa glisser au fond de l'eau, s'aidant de ses bras, dans la direction générale de Wendy, suite à quoi il émergea, debout, juste devant elle. Lorsqu'il rouvrit les yeux, le chat s’aperçut qu'il était bien plus près d'elle qu'il ne le voulait à la base, sa poitrine touchant presque son torse. Il prit donc un pas en arrière pour n'être qu'à la limite de son espace intime. Il afficha un franc sourire et lui dit:

- Je te comprends, les hommes ont une fâcheuse tendance à manquer de délicatesse, alors que les femmes... Et puis, une femme ne peut que savoir comment en satisfaire une autre.

Son sourire devint soudain plus... joueur.

- D'ailleurs, tu dois bien savoir deux ou trois petites choses à ce sujet... poursuivit-il. Tu voudras bien me montrer? Je suis sur de pouvoir en faire bon usage.

Bien peu de choses sur son expression laissaient deviner si il plaisantait ou non. Après avoir laissé planer le doute et le silence quelques instants, il tourna la tête vers la plage, là où ils avaient laissé leurs affaires. elles n'avaient pas bougées. Il tourna à nouveau son regard vers Wendy et lui demanda:

- Dis, rassure moi, il n'y a pas trop de voleurs de pantalons ici?

Il se rendait bien compte que c'était imprudent de laisser leurs vêtements sans surveillance, surtout qu'il y avait des choses dans le pantalon du chat qu'il ne pouvait clairement pas se permettre de perdre.

*Le choc que lui offrait Lucas était un grand cru. Il était littéralement bouche bée. C'était rare qu'elle arrive à autant mettre mal à l'aise quelqu'un, sans le choquer bien sûr. Il mit a peu près deux secondes avant de réagir de nouveau et à afficher un visage rassuré.*

- Ah bon?  C'est super ça!

*Il s'était rassuré et ne semblait plus du tout gêné. Mais Wendy avait pu voir clairement le choc dans ses yeux juste avant. Elle, n'avait cessé de sourire pendant tout ce temps. Lucas plongea soudainement. il devait être plus gêné qu'elle ne le pensait, se dit Wendy. Elle s'attendait alors qu'il reste sous l'eau un bon moment, le temps d'évacuer son mal être mais elle eu la surprise de le voir ressortir littéralement à 10 cm devant elle.

- Je te comprends, les hommes ont une fâcheuse tendance à manquer de délicatesse, alors que les femmes... Et puis, une femme ne peut que savoir comment en satisfaire une autre.

Ouais, carrément !

*Elle avait bien envie de lui renvoyer une plaisanterie sur les hommes qui couchent ensemble mais elle  n'avait rien d'adéquat et avait déjà fait une blague de ce genre plus tôt.*

- D'ailleurs, tu dois bien savoir deux ou trois petites choses à ce sujet... Tu voudras bien me montrer? Je suis sur de pouvoir en faire bon usage.

Quoi ? Euh ...

*C'était à son tour d'être ... pas surprise, mais d'être prise de court. Que répondre à ça ? Pour le moment elle ne préférait rien dire. Ce n'était pas la première fois qu'un homme, même avec lequel elle était devenue amie, qui lui proposait quelque chose de sexuel. Dire non était toujours dur car elle ne voulait pas le blesser. Donc, oui, elle ne disait rien, même si Lucas pouvait deviner que sa question la dérangeait un peu.

- Dis, rassure moi, il n'y a pas trop de voleurs de pantalons ici?

*Heureusement, qu'il posa tout de suite une nouvelle question. C'était plus simple ainsi.*


Nan ... On a pas trop de problèmes avec ça. Que ce soit pour ton pantalon ou autre.


*Bon maintenant, c'était à elle de reprendre la situation. Elle n'aimait pas du tout ne pas avoir le contrôle de sa situation. Elle décidait donc de reprendre le dessus, d'une manière très simple. Elle retira alors son haut et le jeta dans l'eau, dévoilant à Lucas son imposante poitrine. Elle allait voir comment il allait faire pour sortir avec un machin dressé entre ses jambes.*

Mais au pire tu restes nu.

*Pas de sourire cette fois-ci. C'était une vengeance.*

La réaction de Wendy face à sa proposition en disait long. S'en serait-elle moqué de heurter ses sentiments qu'elle lui aurait répondu par une plaisanterie ou une autre forme de rejet. Au lieu de ça, elle bégaya:

- Quoi ? Euh ...

Après quoi elle resta silencieuse. Pour la rassurer sur ses intentions, il se permit un sourire en coin, révélant qu'il n'était pas sérieux, et posa sa question sur l'éventualité d'un vol de vêtement.

- Nan ... répondit-elle. On a pas trop de problèmes avec ça. Que ce soit pour ton pantalon ou autre.

Son ton semblait un peu... dédaigneux? Légèrement agressif? Le chat aurait-il dépassé les bornes? Il espérait que non. La dernière chose qu'il voulait était de se la mettre a dos. La question était plus un prétexte pour sortir la tigresse de son mutisme que Lucas devinait gêné, mais, avant qu'il ne puisse répondre, elle fit un geste qu'il mit quelques instants à comprendre: elle retira son haut.

- Mais au pire tu restes nu, lui dit-elle.

Elle ne souriait pas. Elle se contentait de le regarder avec une expression que le chat n'arrivait pas à décrypter. Était elle en colère? Mais pourquoi elle se déshabillait, alors? Était-ce encore une plaisanterie? Mais elle ne souriait pas! Répondait-elle favorablement à ses avances, après tout? Il n'en avait aucune idée. Son regard fut attiré de lui même par sa gracieuse silhouette, maintenant plus brisée par un quelconque vêtement. Il y avait une contradiction entre l'expression insondable de la tigresse et le fait qu'elle lui montre ses atouts féminins, et cela laissa l'esprit du chat perdu. Il était bouche bée, avec un regard plein d’incompréhension qui alternait entre le corps dénudé et les yeux de Wendy.

C'est ce moment de faiblesse que choisit un certain appendice, resté discret jusqu'alors, pour se manifester. Ce mouvement entre ses jambes fit que Lucas, par réflexe, regarda ce qu'il s'y passait. L'objet rose qu'il y vit acheva de le sortir de sa confusion.

Non! se dit-il, comme si cela pouvait arrêter ce qui était déjà fait. Reste tranquille!

Mais cela ne ralentit aucunement l'inexorable ascension de ce morceau de chair qui grossissait à vue d’œil. Bientôt, il fut pleinement érigé, dressé fièrement d'une hauteur de ce qu'on pouvait deviner d'un quinzaine à une vingtaine de centimètres, malgré la réfraction de l'eau. Le rose de ce membre incongru jurait contre la sombre fourrure du chat qui, lui, était beaucoup moins fier. Il leva les yeux pour croiser le regard de la tigresse et passa une main devant lui, plaquant ce mat contre son ventre, lequel arrivait jusqu'à son nombril, et tenta de le masquer tant bien que mal.

C'est là que la pensée lui vint: n'était-ce pas là exactement ce qu'elle voulait? Par-ce que si son action avait eu pour objectif de le mettre mal à l'aise, c'était une grande réussite. C'est sur que c'est moins facile de faire le malin avec cet inconvénient... Il détourna le regard et ses oreilles, maintenant visiblement roses, s’aplatirent.

- Bon bah... Toi qui avais des doutes sur la taille de mon... animal... tenta-t-il pour essayer de rebondir avec un vague sourire.

Au moins, peut-être que cette réaction aurait le mérite d'amuser la tigresse. Elle avait visiblement plus d’expérience dans la taquinerie que lui, et elle avait l'avantage indéniable d'être une très jolie jeune femme... Et que Lucas était un homme avec les faiblesses qui allaient avec. Son regard s'était à nouveau perdu en admirant ce corps finement sculpté avant de remonter vers son visage. L'idée de la prendre dans ses bras, juste comme ça, pour se venger, lui traversa l'esprit, mais il se ravisa. C'est lui qui avait dépassé les bornes en premier. Le point était pour elle cette fois-ci.

*Lucas n'était pas insensible à son attaque. Non seulement, il ne semblait pas savoir quoi répondre, mais en plus son regard ne pouvait s'empêcher d'aller et venir sur son corps. Le pauvre ne semblait même pas comprendre ce qu'il se passait. Wendy pouvait presque compter le temps, les secondes, que Lucas mettait à comprendre ce qu'il se passait.

Soudain, le félin lança un regard apeuré vers le bas et Wendy savait que cela venait de marcher. Wendy elle aussi regarda dans la direction pour voir, malgré la réfraction de la lumière dans l'eau, que Lucas junior était au garde à vous. "Touché ! Coulé !" elle se fit le commentaire.

Malgré cela, elle n’eut pas le moindre sourire. Son regard était parfaitement neutre alors que Le matou relevait la tête pour la regarder. Encore une fois, c'était une vengeance.
Lui n'essaya pas de cacher ce qui venait de se produire. choix judicieux car cela aurait été se donner du mal pour rien.*

- Bon bah... Toi qui avais des doutes sur la taille de mon... animal...

*Allez, il était temps d'arrêter la vengeance ici. Wendy laissa son sourire s'afficher et poussa un petit rire de compassion.*

Je vois ça. tu as un beau mât pour ton radeau.
Vas-tu arriver à t'en débarrasser tout seul ?
Même si je n'aime pas les hommes, je peux bien donner un coup de main pour un ami.
Ou alors, je vais te chercher ton short. Cela te permettra au moins de te cacher.


*La proposition était à peine masquée. Si ce n'était que ça, cela allait pour Wendy. Elle était un peu responsable ... et surtout, elle aurait une bonne compensation en le sentant à la merci de ses mains.*

Lucas fut quelque peu soulagé de voir s'afficher un sourire sur le visage de Wendy suivi d'un petit rire.

- Je vois ça! dit-elle. Tu as un beau mât pour ton radeau.

Pour seule réponse, le chat n'avait qu'un souffle amusé du nez et un petit hochement de tête à lui donner.

Tu n'es pas la première à me faire la réflexion, avait-il envie de lui dire, mais il se ravisa.

- Vas-tu arriver à t'en débarrasser tout seul ? demanda la tigresse.

Quelques secondes furent nécessaires pour que Lucas comprenne ce que cela sous entendait. Il se gratta la tête, derrière ses oreilles baissées, l'air un peu embêté.

- Ben... hésita-t-il. J'aurais bien une solution, mais je me vois mal me promener avec ce truc jusqu'à une chambre d'hôtel ou de m'en occuper alors que tu es là... si c'est bien de ça dont tu parles...

Le problème de sa situation était que, bien qu'il puisse s’empêcher d'avoir midi à sa pendule avant que cela n'arrive, il avait beaucoup de mal à faire en sorte que ça s'arrête une fois que c'était fait, surtout en si charmante compagnie... à moins de contenter sa flamme. L'idée de demander de l'aide à la tigresse traversa la tête du chat, mais il se doutait qu'elle n'accepterait jamais, surtout pas en public...

- Même si je n'aime pas les hommes, je peux bien donner un coup de main pour un ami. proposa-t-elle.

Il lui lança un regard interloqué alors qu'une soudaine chaleur le prit. Venait-elle vraiment de dire ça?

- Ou alors, je vais te chercher ton short, poursuivit-elle. Cela te permettra au moins de te cacher.

Lucas secoua la tête.

- La dernière fois que j'ai essayé de cacher ce genre de problème avec mon pantalon je me suis retrouvé avec un chapiteau sous la ceinture... dit-il avec un rire nerveux.

Il resta silencieux quelques instant, incertain, maintenant encore son membre rigide contre son ventre. La surprise face à la tournure que prenaient les choses était visible sur son visage. Est-ce que l'offre de la tigresse était encore une plaisanterie? Il n'en était pas sur... mais il n'y avait qu'un moyen de le savoir...

- Mais tu... il hésita. Tu penses à quoi quand tu dis que tu veux bien me donner un coup de main?

Il préférait demander avant, pour être sur qu'il n'y ait pas de malentendu. Cependant, il avait du mal à cacher son intérêt pour l'élégante forme de Wendy et à empêcher son imagination de lui confectionner toutes sortes d'images aguicheuses; cela n’arrangeait pas son problème...

- La dernière fois que j'ai essayé de cacher ce genre de problème avec mon pantalon je me suis retrouvé avec un chapiteau sous la ceinture...

*Wendy était attendrie devant sa réaction. Il avait bien compris ce qu'elle voulait dire, cela se voyait à son air penaud. et le fait qu'il détourne la conversation n'aidait pas à faire croire qu'il n'avait pas compris. Mais c'était trop tentant de le laisser dans sa mélasse plutôt que de lui repréciser. Alors, elle ne dit rien, attendant de voir comment il allait s'en sortir. Après tout,

- Mais tu... il hésita. Tu penses à quoi quand tu dis que tu veux bien me donner un coup de main?

*Alors il la jouait comme ça ? Elle allait lui dire les choses plus simplement.*

Toi, moi, ma patte, ton mat.
C'est plutôt clair, non ? Dépêche-toi de choisir ou l'offre expire.

*Quelle joie de le tourmenter ainsi ! Wendy se demandais comment il allait réagir. Faire preuve de pudeur comme jusqu'ici ? Quoi qu'il avait osé se mettre à nu, c'était mieux qu'elle. Ou peut-être qu'il allait prendre en assurance et lui demander de le faire. Si c'est le cas, elle le ferait. Mais avant, autant en rajouter une couche.*


Ou je vais te chercher un mec si tu préfères. Comme tu l'as dis, une femme sait mieux prendre soin d'une femme, alors peut-être qu'un type pourra mieux t'aider que moi.


*Wendy n'était pas peu fière d'avoir retourner sa taquinerie contre lui.*

- Toi, moi, ma patte, ton mat, dit-elle. C'est plutôt clair, non ?

En effet, cette formulation avait le mérite de ne laisser aucune place au doute. Il répondit:

- Oui... C'est très clair...

Après quoi il refermât sa bouche béate depuis un petit moment déjà. Il était plutôt tendu, se sachant plus à la barre de la situation, mais il se rassura, se disant que, si Wendy était sérieuse, ça ne pouvait pas être désagréable.

- Dépêche-toi de choisir avant que l'offre n'expire.

Il prit une inspiration pour répondre, mais la tigresse s'empressa d'ajouter:

- Ou je vais te chercher un mec si tu préfères. Comme tu l'as dis, une femme sait mieux prendre soin d'une femme, alors peut-être qu'un type pourra mieux t'aider que moi.

Il lui lança un regard en biais. Cette pique venait de raviver son esprit combatif.

- Ne t'inquiète pas, je suis sur que tu t'en sortiras très bien, lança-t-il.

Lucas en resterait là. Si il faisait trop le malin et que Wendy changeait finalement d'avis, ses bijoux de familles en deviendraient bleus comme des saphirs. Il retira sa main d'entre ses jambes, laissant pendre devant lui son animal.

- Du coup... oui, je veux bien que tu m'aides... soupira-t-il avec un faible sourire.

*Lucas développait une résistance. Wendy le voyait bien à son regard suspicieux. "pas grave" se dit elle, "j'arriverais bien à le taquiner autrement plus tard."*


- Ne t'inquiète pas, je suis sur que tu t'en sortiras très bien.

*Oh ho ! Mais c'est qu'il essaye même d'avoir l'air sûr de lui. C'était en un sens une contre-attaque. Lentement, plutôt, il arrêta de cacher son mat. Mais même derrière cette apparente confiance, Wendy détectait des failles. Ses failles ne tardèrent pas à se montrer.*

- Du coup... oui, je veux bien que tu m'aides

*Suivit par un soupir. De la gonflette en quelque sorte.
Wendy hésita à le taquiner une fois de plus, en prétextant que cela était trop tard, mais finalement non. Elle allait récompenser son courageux petit homme pour avoir essayé de jouer au grand garçon. Elle n'avait  réellement aucune idée de qui il pouvait être réellement.

Habillée d'un sourire malicieux, elle se déplaça dans l'eau rapidement. Elle semblait glisser dans l'eau, car c'était concrètement ce qu'elle faisait afin d'arriver rapidement derrière lui. Sans un mot, elle plaqua son imposante poitrine dans son dos et l’étreignit de ses bras, sa main droite plus bas descendant pour se poser sur l'organe, qui sembla soudain devenir beaucoup plus dur. Ouais, elle lui faisait de l'effet, c'était certain.*


- Un dernier mot avant ?


*Elle demanda mais n'arrêta pas pour autant le temps d'avoir une réponse. Déjà elle caressait son mat, ignorant le déplaisir d'avoir un organe entre ses mains, et profitant seulement de voir Lucas devenir progressivement la proie de ses manipulations.*

Une légère appréhension envahit le chat lorsque Wendy s'approcha de lui, n'ayant pas l'habitude de voir une femme si confiante qu'elle était prête à le tripoter sur une plage, au vu et au su de tout le monde. Il ne prétendrait pas qu'il ne l'avait pas cherché, cependant, car c'eut été faux. Mais, maintenant qu'il y réfléchissait, cela lui paraissait terriblement suspect. Combien de fois avait il entendu des histoires d'hommes se laissant berner par les avance sexuelles d'une femme avant de se faire poignarder dans le dos? Cela dit, il laisserait le bénéfice du doute à la tigresse, se souvenant qu'elle n'avait pas l'air d'être une assez bonne menteuse pour tenir un tel rôle. Lucas se contenterait de rester sur ses gardes, sachant qu'il n’aurait aucun mal à l'arrêter si elle faisait quelque-chose qui ne lui plaisait pas.

Quoique, en y repensant, il se disait que c'était un peu gonflé de sa part de se dire de telles choses, sachant qu'il s'était bien plus avancé qu'elle sur ce point...

Un agréable frisson le parcourût lorsqu'elle l'enlaça par derrière et que ses seins, frais et humides, touchèrent son dos. Le chat retint son souffle alors que la main de Wendy s'aventura vers son bas ventre, caressant agréablement son épaisse fourrure, et il tressaillit lorsque celle-ci se posa sur son membre turgescent.

- Un dernier mot avant ? lui dit elle.

Lucas tourna la tête pour la regarder dans les yeux. Son désir brulant était perceptible jusque dans son souffle.

- Amuse toi bien, lui répondit-il simplement.

A peine eut-il fini sa phrase que Wendy commença à le caresser. Surpris, il se tendit et poussa un gémissement étouffé mêlé à un grognement. Si le mettre dans tous ses états amusait la tigresse, ça oui, elle allait s'amuser!

Alors qu'elle continuait, son souffle s'accéléra et une sensation de plaisir grandissante le prit au ventre. Les dents serrées, les yeux clos et à mesure que les secondes défilaient, il ne pouvait empêcher quelques râles de s'échaper sous les manipulations de la tigresse. Après quelques instants de ce manège, il posa sa main sur celle de Wendy qui le tenait contre elle et se laissa fondre dans se bras. Un grondement sourd put se faire entendre: Lucas s'était mit à ronronner. Une secousse un peu plus vigoureuse de son membre de la part de la tigresse lui fit pousser un franc gémissement de plaisir, ressemblant presque à un miaulement, et il laissa tomber sa tête en arrière, la posant sur l'épaule de la tigresse, yeux clos, le nez dans son cou.

Avec un souffle amusé du nez, le chat se dit que son profond ronronnement devait faire vibrer la tigresse, au sens propre du terme. Sachant cela, il passa une main derrière lui et derrière les hanches de Wendy pour l'attirer un peu plus contre lui.

*Cette demande de dernière volonté, avant de l'envoyer au monde du plaisir, était bien sûr juste une plaisanterie. Wendy ne doutait pas que Lucas l'avait compris comme tel. Celui-ci tourna rapidement la tête pour lui répondre et Wendy pouvait bien voir qu'il était en proie au désir. Vu sa tête, même, elle se disait qu'il avait du passer un long moment sans personne. Le pauvre.*


- Amuse toi bien.

*Wendy laissa échapper un bref rire moqueur. Cette phrase n'allait pas du tout avec son attitude. C'est lui qui allait s'amuser. Pour sa part, Wendy n'allait pas s'amuser tant que ça, sauf en le voyant si faible entre ses mains. Mais bon, par ces mots, il l'avait invité à continué alors il n'y avait plus de raison qu'elle fasse doucement. Plus elle ferait vite, plus vite ils en aurait terminé.

Wendy accéléra donc les vas et viens. Elle était rapide sans être brusque pour autant. Cela, d'ailleurs, ne devait pas être si agréable que ça. Elle soupçonnait, sans trop de risques, le félin avoir déjà eu une compagne qui cherche à lui faire plaisir. Wendy ne cherchait qu'à le soulager, donc cela serait forcément moins agréable, mais mieux que rien.

Le félin commença à grogner et gémir entre ses mains alors qu'il faisait de son mieux pour garder sa posture. C'est quelque chose qu'elle n'avait jamais compris. Pourquoi les hommes ne se laissent pas aller au plaisir tout simplement ? Sous ses grognements, elle l'imaginait gémir et ronronner. C'est un chat après tout. Elle fut donc agréablement surprise quand, quelques minutes plus tard, après s'être finalement laissé aller avec le plaisir, il se mit à ronronner.

Voilà ! Là cela devait être mieux pour tout le monde. Lui devait certainement mieux en profiter et elle préférait avoir contre elle une douce créature qu'un bloc rigide. D'ailleurs il était devenu plus câlin. Il s'était installé contre son épaule alors qu'il se laissait simplement faire. Cela continua quelques instants.

Soudain, Wendy sentit sa main sur ses fesses. Il la poussait contre lui. Bien qu'en fait, c'était plutôt lui qui se serrait contre elle en faisant cela. Elle le laissa faire. Après tout, elle lui touchait l'intimité, elle n'avait pas à se vexer s'il lui mettait la main aux fesses. Bien qu'elle pourrait. Mais ... non. Pas de raison valable. Elle sentit donc ses fesses contre son bas-ventre et le laissa faire pour si peu. Il n'y avait que la queue de Lucas qui se trouvait entre ses jambes qui l'inquiétait un peu. Elle lui offrait du plaisir mais, à l'heure actuelle, n'était pas intéressé par la réciproque et ne voulait pas que sa féline queue ne bouge. C'était surtout le faire en public qui lui déplaisait. Et ce soir, elle devrait aller enquêter auprès de son contact. Il n'y avait donc pas la place pour ça.*

Alors que l'agréable contact se poursuivait, l'esprit de Lucas sembla s'embrumer d'une vapeur rose et chaude, empêchant sa raison de fonctionner correctement. Ses plus bas instincts le dirigeaient alors qu'il se laissait aller à la sensation grandissante procurée par les caresses de la tigresse. L’appréhension de tout à l'heure s'était volatilisée car il sentait qu'il pouvait lui faire confiance et qu'il demeurait, malgré les apparences, en contrôle, pouvant sortir de sa transe n'importe quand. D'ailleurs, la main du chat contre le bas du dos de Wendy l'informait que son intuition regardant la douceur de son fin pelage satiné était juste. Ce n'était pas le même type de douceur que la fourrure de Lucas, qui était plus voluptueuse, mais passer la main sur celle-ci était envoutant tant elle était lisse au toucher.

Les yeux mis-clos et laissant échapper son profond ronronnement par sa bouche entrouverte, il frotta sa tête contre le cou de la tigresse d'une manière purement féline. Un léger spasme de plaisir le fit se cambrer, gémir, et sa queue tressaillir. Ce faisant, il sentit cette dernière butter contre ce que cachait le peu de tissus que Wendy portait encore. Sans y réfléchir plus que ça, sa main maintenant toujours la tigresse contre lui, il laissa sa queue s'agiter entre les jambes de Wendy, caressant celles-ci, son dos, et, bien sur, la fente que couvrait encore son maillot, espérant ainsi partager ce plaisir qu'il avait en lui, se disant qu'il serait égoïste de tout garder pour lui.

Le chat tressaillit à nouveau alors qu'une nouvelle vague de plaisir le submergea. Il savait qu'il n'en avait plus pour très longtemps. Sa main se retira de la hanche de la tigresse, préférant aller se poser derrière sa tête, caressant ses cheveux et sa nuque. Dans un bref éclair de lucidité, il se dit qu'il serait de bon ton de la prévenir.

- Ah... gémit-il. Ça vient...

La sensation s'accumulait dans son bas ventre, et la chat fut bientôt submergé, son esprit complètement embué. Il se cambra soudainement et ses gémissements allèrent crescendo (pas trop fort non plus, il lui restait un peu de décence); il venait de passer le point de non-retour et, bientôt, son plaisir atteignit son point culminant. Ronronnant autant qu'il pouvait, frottant son museau sous le menton de Wendy, il poussa un dernier gémissement, semblable à un miaulement, et se cambra une dernière fois alors que tout l'écume qui sortait de lui se perdit dans la mer. Après quoi, il se sentit vidé, mais soulagé, et se laissa fondre dans les bras de la tigresse une nouvelle fois, soupirant et fermant les yeux, ronronnant toujours, mais plus calmement cette fois.

Il se passa un petit moment avant que son esprit ne se clarifie à nouveau. Sa tête toujours sur l'épaule de Wendy, il ouvrit les yeux pour regarder dans les siens. Il se sentait un peu honteux maintenant pour avoir fait faire ça à la tigresse en public, mais bon... c'est elle qui l'avait proposé. Il ne bougea pas et dit simplement, le regard brillant:

- Merci...

*Sous ses mouvements, elle sentait les muscles du félin se contracter. Pas seulement ceux en contact avec sa main. Cela se voyait également avec sa posture et la manière dont Lucas se laisser reposer contre elle. Sa main changea soudain de place, laissant le derrière courbé de Wendy pour aller se placer dans ses cheveux. C'est alors que Lucas la prévint, du mieux qu'il pouvait, qu'il allait être à bout de ce traitement.

- Ah... Ça vient...

*Le matou gémit de plus en plus et de plus en plus fort. Il cherchait de l'aide face à ce plaisir, que Wendy imaginait implacable, au travers de petites affections. Wendy eu alors la certitude que son "service" était terminé, lorsqu'il s'arqua et se raidit, avant de redevenir mou entre ses bras après quelques secondes.

Wendy avait prévu de s'écarter et le laisser seul, mais vu que Lucas tombait mollement entre ses bras, elle ne pouvait pas l’abandonner. surtout lorsqu'il ronronnait dans ses bras. Venait-il de perdre toute son énergie ?*

Mouais ...

*Elle décida de s'écarter un peu de l'endroit. Bougeant sa main dans l'eau, elle se la nettoya et recula lentement du lieu, tirant Lucas avec elle. Après quelques secondes il rouvrit les yeux et la regarda*

- Merci...


C'est rien.


*Elle même n'en pensait pas grand chose. Ni bien, ni mal. Mais si elle y pensait, ce serait surement du mal. Elle l'avait vraiment fait pour être sympathique après ce qu'elle lui avait fait mais n'en était pas plus heureuse.

Finalement, elle s'écarta de lui. Il venait de se reposer adossé à sa poitrine, c'était le dernier cadeau. Il commençait à se faire tard et elle voulait profiter un peu de la baignade avant d'aller travailler. Plutôt voir ses contacts.*

Allez nageons un peu. Je vais ... je vais devoir y aller. Je dois passer voir quelqu'un dans moins d'une heure.


*Ou deux. Elle pensait partir le voir dans deux heures. Ce n'était qu'à 20 minutes de marche de chez elle mais quand même. Elle voulait arriver avant l'heure à laquelle il a d'autres affaires à régler.*

- C'est rien... le rassura la tigresse en réponse.

Il avait quelques doute à ce sujet, au vu de l'expression froide qu'elle affichait. Et merde... Il avait aucun mal à s’imaginer ce qu'elle pouvait avoir dans la tête. Tu parles d'une première impression... Ça avait de grandes chances de créer un certain inconfort entre eux.

Alors qu'elle s'écartait de lui, Lucas se releva, pencha sa tête d'un côté et de l'autre, faisant craquer son cou, avant de la secouer pour se remettre les idées en place.

- Allez, nageons un peu, proposa-t-elle. Je vais... je vais devoir y aller. Je dois passer voir quelqu'un dans moins d'une heure.

Oui, c'est vrai qu'il y avait ça aussi: l'enquête. Elle faisait certainement référence à ce qu'elle avait dit à l'alligator plus tôt dans la journée. Ce serait toutefois intéressant de voir de quoi il s'agissait de plus près, et si ce n'était ce qu'il croyait ce n'aurait aucune incidence puisqu'elle n'en saurait rien.

Acceptant son offre, il dit:

- Ça me va.

Avant de plonger et d'adopter une brasse coulée détendue. Lorsqu'il refit surface, dix secondes plus tard et cinq mètres plus loin, il fut surpris par un objet flottant qui se colla à son museau. Il le préleva du bout des doigts, pensant qu'il s'agissait d'un déchet ou d'une algue quelconque, mais il s'avéra qu'il s'agissait d'un vêtement; un soutien-gorge pour être exact, le même que celui que Wendy avait jeté à l'eau un peu plus tôt. Le chat soupira et interpela la tigresse:

- C'est à toi ça non?

Après quoi il le lui rendit.

- A ce sujet, poursuivit-il. On est bien d'accord que, si un de nous doit rendre ce genre de service, ou tout autre type de service, à l'autre, ce sera moi? Je te dois bien ça.

*Wendy ressentait encore la fatigue de sa journée de travail. Elle se dit qu'elle devrait peut-être partir encore plus tôt afin de dormir un peu. Quand on y réfléchit, une femme dans le milieu de l'ombre doit être assez dure pour pouvoir tenir tête à des hommes sans fois ni-loi. Bon, là, elle les connaissait tous et depuis assez longtemps pour qu'il soient sympathique. Mais quand même. Tout le "pouvoir" qu'elle avait sur l'organisation ne lui était accordé que par celle-ci. Donc, autant paraître forte que épuisée.*

- C'est à toi ça non?

*Wendy se redressa. Elle s'était mise à faire la planche pendant qu'elle pensait et n'avait même pas remarqué qu'elle avait la poitrine à l'air libre. Elle ne le réalisa que quand Lucas lui montra qu'il détenais son  haut de maillot. c'est tellement plus naturel de ne pas être serrée par un cache-poitrine, aussi.*


Ah oui ... Tu peux le garder si tu veux, cela te fera un souvenir de moi. Cadeau.



*Elle était tout a fait sérieuse. Elle se baladait la poitrine a l'air en ville alors ce n'était qu'un accessoire pour elle. Le bas, en revanche, elle le gardait.*


- A ce sujet, On est bien d'accord que, si un de nous doit rendre ce genre de service, ou tout autre type de service, à l'autre, ce sera moi? Je te dois bien ça.


Navré mon minet, mais je ne vois pas comment tu pourrais me rendre un tel service.


*Le sexe, l'action sexuelle, c'est une chose mais le partenaire est important. Et à l'heure actuelle, surtout avec la fatigue, elle ne voyait pas ce que lui pourrait faire. Elle l'aimait bien cela dit.*

Soit pas triste, voyons.


*Elle s'approcha de lui, l'enlaça, se moquant de la pression qu'elle exerçait par son coffre sur le sien et l'embrassa, caressant sa langue de la sienne.*

Good bye kiss. Si tu es toujours là demain, passe à la boulangerie. On verra comment s'amuser à ce moment là.


*Sans attendre de réponse de sa part, elle lui tourna le dos et retourna vers la plage, faisant au revoir de la main simplement mais sans se retourner.

Elle continua d'avancer, quittant Lucas. Ce n'était pas pour le taquiner, si celui-ci le pensait. Elle arriva jusqu'à la plage, ramassa ses affaires et remonta la rue pour aller dans sa boulangerie. Elle pensait que Lucas était toujours dans l'eau, surement en train de penser à elle, mais elle était vraiment fatiguée et devait ressortir dans très peu d'heure.

Arrivée dans sa petite boutique, elle entra et referma derrière elle. Sans un mot, elle monta l'escalier et entra dans sa chambre avant de s'affaler dans son lit et de hurler à son esclave.*

Feli ! Réveille-moi dans trois ou quatre heures !


Pfff ... quelle journée ...


*Et elle s'endormit.*

Wendy lui offrait son soutien gorge? Le chat resta bras tendu quelques instants... Non, elle n'avait pas l'air de plaisanter. Son regard dubitatif alla de la tigresse à l'objet qu'il avait en main. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire de ça? Il n'avait pas de place pour du matériel non-essentiel tant qu'il ne serait pas établi... Bon, le chat ne se sentait pas vraiment de refuser. Peut-être que cet objet trouverait son utilité plus tard?

A la question qui suivit, la tigresse répondit:

- Navré mon minet, mais je ne vois pas comment tu pourrais me rendre un tel service.

Elle faisait sans doute référence au même genre de service qu'elle venait de prodiguer au chat, semblant oublier que ce n'était pas le seul genre de service qu'il proposait.

- Dommage... dit-il avec un soupir. Mais je suis sur qu'on finira par trouver un moyen. Il y a certaines chose qui ne peuvent se faire qu'à au moins deux.

Sa réponse était volontairement ambigüe. Après tout, formulée ainsi, cette phrase pouvait faire référence tant à la bête à deux dos qu'au fait de bouger des meubles très lourds... Où alors une enquête. Il espérait arriver à faire en sorte que la tigresse lui demande de l'aide pour celle-ci. Cela le mettrait à l'abri des soupçon, lui ne devenant alors que le "sidekick". Le chat se demandait d'ailleurs comment elle allait procéder... Comptait-elle utiliser seulement ses contacts? Si c'était le cas, ça n'aurait que peu de chances d'être efficace, sachant que beaucoup d'argent était en jeu et que les beaux yeux de Wendy, aussi beaux soient-t-ils, n'allaient peut être pas suffire à faire pencher la balance en sa faveur.

Celle-ci, d'ailleurs, dut prendre sa réflexion pour de la déception, car elle lui dit:

- Soit pas triste, voyons.

Suite à quoi elle s'approcha de lui et, avant que Lucas ne puisse protester, se serra contre lui et l'embrassa. Un cri étouffé échappa au chat, surprit par cette soudaine étreinte, alors que la langue de la tigresse se fraya un chemin dans sa bouche. Pendant ce court instant, ce qui les entourait sembla s'effacer, une sensation électrique parcourant le dos du chat. Mais avant qu'il ne puisse enserrer Wendy à son tour, celle-ci s'extirpa de l'embrassade, laissant à Lucas que du vent à serrer contre lui. Elle n'allait pas recommencer?

- Good bye kiss, lui dit simplement celle-ci. Si tu es toujours là demain, passe à la boulangerie. On verra comment s'amuser à ce moment là.

Suite à quoi elle le quitta, lui faisant un signe de la main en guise d'au-revoir. Le chat la contempla un instant, se disant que, décidément, Wendy était vraiment une personne intrigante... Mais trêve de rêverie! Une fois Wendy hors de vue, Le chat retourna vers la plage et, une fois au sec, sauta dans son pantalon, boucla la ceinture et fourra son présent dans une de ses poches. Un des avantages de la cire qu'il s'était mise était qu'il ne perdrait ainsi pas de temps à se sécher, ce qui prendrait des heures autrement. Il se hâta ensuite de prendre Wendy en filature.

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Ses années de pratique avaient payées: Wendy ne sen rendit compte à aucun moment que le chat l'avait suivi, ou, du moins, ça en avait tout l'air. La tigresse s'était simplement rendue dans sa boutique, refermant la porte derrière elle. Gardant ses oreilles aux aguets, il ne fallut pas longtemps à l'agile félin pour se retrouver sur le toit en empruntant la même route que lorsque l'alligator était là. Il arriva juste à temps pour entendre Wendy crier:

- Feli ! Réveille-moi dans trois ou quatre heures !

Feli, hmm?... Il y avait donc quelqu'un d'autre dans cette boulangerie? Ce serait bon de savoir si cette autre personne vivait là ou non... Mais le fait que le chat allait devoir attendre au moins trois ou quatre heures ne l'arrangeait pas du tout... Tant pis! Il en profiterait pour aller chercher un endroit où se baser. L’intelligentsia avait toujours des caches dans tous les endroits qui avaient été visités part ses agents, mais puisque Kadvan était le premier à venir a Drop Sea Beach, il allait donc devoir la créer lui même... Il prit note de l'heure qu'il était avant de s'en aller. Il serait de retour dans trois heures, ça devrait être assez.

*La petite Féli réveilla sa maîtresse à l'heure demandée. Elle avait choisit de la réveiller à l'heure prévue la plus tardive. Donc 4 heures afin de se faire moins disputer. Wendy se réveilla, fatiguée mais assez en forme pour faire son boulot. Elle se redressa d'abord, s'étira de toute la longueur de ses bras en baillant. Elle tapota sur la tête de Féli pour la remercier en disant "bonne fille" avant de se mettre debout.*

Bon allez, Au boulot.
Enfin boulot ...

*Elle regarda vers le bas et se dit qu'elle ferait mieux de se rhabiller. Elle commença par enfiler un jean moulant avec une chemise. Avec le désert à côté, il faisait vite froid la nuit. Beaucoup de voyageur se faisaient souvent avoir par le froid de la nuit. Personne ne pense aux températures froides quand on parle de désert.

Quelques minutes plus tard, elle sortit de sa boulangerie et se déplaça. Elle traversa la ville et se rendit à côté du port, près des hangars. Il n'y en avait pas beaucoup. Juste 4 petits hangars pour une petite ville paumée. Ils ne servaient qu'aux quelques pécheurs de la ville mais également à stocker quelques marchandises des navires qui faisaient escales. Beaucoup savaient qu'il ne fallait pas trainer le soir et presque tous savaient que des personnes peu fréquentables y trainaient. Mais la police ici ... N'est juste pas de taille et, heureusement, n'avait pas trop besoin d'intervenir, grâce à Wendy, sans qu'ils le sachent.

Wendy alla au tout dernier hangar et toqua. L'iguane dénommé Peter ouvrit alors la porte sans pour autant la laisser entrer.*

Salut Joe !

Tu m'emmerdes !


Tu me laisses entrer ?


Qu'est-ce qui t’amènes ?


Oh ... il me faut une raison pour parler à mes boys ? Nan, plus sérieusement, je dois parler à ton chef. Y a un souci.


*Voyant le ton et l'air grave de wendy, il s'écarta et la laissa entrer avant de refermer.*

Après une bonne heure de recherche et d'exploration, Lucas avait opté pour le sous-sol d'une maison délabrée en périphérie de la ville, lequel n'était accessible, à première vue, que de l'intérieur. Ce lieu présentait les avantages non négligeables d'avoir plusieurs issues, beaucoup de matériaux, un peu de lumière naturelle, et d'être fraiche pendant la journée et, supposait le chat, plus chaude le soir. Les seuls inconvénients étaient la saleté, l'odeur, et la distance du reste de la ville. Mais ces deux premiers furent réglés par une petite heure de ménage, ce dans la plus grande discrétion, et ce dernier serait facilement comblé par la rapidité du chat. À présent, même si la maison en surface semblait inhabitée et aussi miteuse qu'à son arrivée, le sous-sol était nettement plus vivable.

La dernière heure qui lui restait fut consacrée au bricolage. Avec des outils de fortune et quelques matériaux bien choisis, il parvint à camoufler les différentes issues de sa cachette, alors qu'à l'intérieur de celle-ci il mit en place quelques meubles, à savoir une table, des chaises, une plaque en bois vermoulue pouvant lui servir de tableau de liège, un lit de fortune, ainsi que quelques pièges simples et objets pouvant servir à couvrir sa fuite.

Et voilà! Sa cache était fin prête. Il lui restait maintenant tout juste le temps de retourner à la boulangerie pour guetter Wendy.

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Allongé sur le toit du bâtiment faisant face à la boulangerie, protégé du soleil qui approchait l'horizon par l'ombre de la cheminée, Lucas comptait les secondes. Ça allait bientôt faire une heure que le chat attendait que la tigresse ne se réveille. Qu'attendait cette Féli pour la réveiller? Bien sur, soleil oblige, Wendy avait fermé ses volets, alors pas moyen de savoir si elle était là ou si elle était déjà partie...

Ça va faire quatre heures, facile... se dit le chat.  Si elle n'est pas là dans cinq minutes...

À peine eut-il formulé ces pensées que le claquement du loquet d'une porte fit se dresser ses oreilles. Il se tourna pour regarder en direction de celui-ci, et sourit. Wendy était ponctuelle, après-tout. Il la regarda un moment descendre la rue... Le chat la suivrait, depuis les toits, en silence.

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La nuit commençait à tomber alors qu'ils approchaient du port, et Lucas put s’apercevoir que la tigresse n'avait pas menti: Il faisait bien meilleur le soir. Cependant, alors que les habitations se faisaient plus rares, l'espace entre chaque toit augmentait. Il allait devoir descendre dans pas longtemps...

Mais il n'eut pas besoin, car la tigresse avait atteint sa destination. Elle frappa à la petite porte d'un vieil hangar de pêche alors que le chat se mit à plat ventre, gardant un œil sur ce qui se passait.

La porte s'ouvrit sur l'iguane à qui il avait pris les sous de Wendy.

- Salut Joe! s'exclama la tigresse.

Le lézard soupira.

- Tu m'emmerde! dit-il.

Très cordial comme conversation...

- Tu me laisses entrer ? répondit Wendy.

- Qu'est-ce qui t’amènes ? Lui demanda l'iguane, bras croisés.

- Oh ... il me faut une raison pour parler à mes boys ? plaisanta Wendy.

Ses boys? se dit le chat. Comment ça, ses boys? Avait-il sous-estimé sa position au sein des gangs de cette ville? Non, si elle avait eu un rang élevé elle aurait été au courant au sujet du zéfoud... Ce ne devait être là que de la cordialité, sans plus.

- Nan, plus sérieusement, je dois parler à ton chef, lui expliqua-t-elle. Y a un souci.

Le lézard prit un moment de réflexion avant de laisser entrer... et de refermer la porte derrière elle. Ça avait été facile pour elle, à la surprise de Lucas, mais son travail à lui se compliquait nettement... Comment pourrait-il la suivre maintenant? Il ne pouvait pas se permettre d'entrer dans un tel complexe sans avoir la moindre idée de ce qu'il s'y trouvait... Ça le frustrait énormément de l'admettre, mais tant pis: il allait devoir attendre là qu'elle ressorte.

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Elea avait sommeil, mais ce n'était pas encore son heure. Alors, pour passer le temps, la coyote avait disposé sur une table devant elle ses nombreux couteaux de lancer, style kunaï, ainsi que ses deux bowie-knives, pour les aiguiser. Chacun d'eux étaient suffisamment tranchants pour couper un poil dans le sens de la longueur, ou même de raser une fourrure. C'était ses bijoux à elle, et plus ils étaient tranchants, plus elle les trouvait beaux. Elle venait de terminer le dernier et en admirait le tranchant lorsque Peter entra avec quelqu'un; une tigresse. La coyote venait d'arriver ici, alors elle ne connaissait pas tout le monde mais il lui sembla reconnaitre la boulangère.

Elle rangea les bowies à sa ceinture et les kunaïs sur ses deux plaques de cuisse avec adresse et des années de pratique, réajusta son gilet en cuir ne couvrirait qu'assez peu sa légère poitrine si ce n'était pour son débardeur noir, remonta un peu son jean beige, ce qui ne jurait pas trop avec sa fourrure fauve, et approcha le duo, affichant un large sourire.

- Oh, mais c'est quoi que tu nous amène là Peter? s'exclama-t-elle. C'est la boulangère, non?

La coyote tendit la main à cette dernière et se présenta:

- Moi, c'est Elea. Et vous c'est Wendy je crois? On m'a parlé de vous. Un peu en mal...

Elle lança un regard en biais à Peter.

- ... Mais surtout en bien. Alors, qu'est-ce qui vous amène?

Quites à socialiser, autant faire son travail. Le rôle d'Elea était de rapporter à son boss tout ce qui se passait ici et que les termes du contrat signé par le chef de ce gang soient respectés, et tout le monde ici, à part Wendy, le savait. Ce serait aussi l'occasion de voir un peu comment était la diplomate entre les gangs d'ici et les forces de l'ordre.

*Wendy entra dans cet entrepôt qu'elle connaissait bien. Elle venait tellement que c'était comme une seconde maison. Les murs de briques avec quelques fissures qui commençaient à apparaitre. La charpente qui craquait fortement par moments. Et des poutres en briques, où sur l'une d'elles était accrochée une cible pour fléchettes. Bien sûr, c'était un hangar et il y avait aussi beaucoup de caisses de bois qui devaient être chargées ou déchargées sur le navires.

Quelques personnes se trouvaient là et Wendy les connaissait tous. Pour rappel DSB est assez loin de tout mais c'est un point halte pour les navire qui contournent le continent. Et aussi le coin rêvé pour faire des deals entre pirates et criminels. Wendy dans tout ça, servait de médiatrice. Elle avait rencontré pas mal de pirates des environs et connaissait intégralement le groupe criminel qui venait passer des deals ici. Le groupe était installé dans une grande ville à plus de 50 km de DSB, mais il y avait toujours une petite faction qui restait sur place, au cas où. Et c'était pour cela que Wendy pouvait travailler aujourd'hui. Si une drogue mortelle était apparue, il ne fallait pas la laisser devenir un fléau à DSB.

Parmi la quinzaine de personne qui se trouvait là ; Wendy se faisait la remarque qu'ils étaient nombreux aujourd'hui ; un visage lui était inconnu. Une jeune femme était assise à une table et avait l'air de s'amuser avec des armes blanches. Wendy, pendant qu'elle saluait tous les membres de l'organisation, la surveillait du coin de l'oeil. Elle la regardait et la trouvait charmante. Elle se disait même qu'elle l'inviterait bien à partager son lit si elle en avait l'occasion. Par contre, elle n'avait aucune idée de qui c'était.

Ce fut très vite le moment d'aller la voir. Et elle se retrouva devant elle et pu l'observer d'un meilleur angle. Ouaip, elle était adorable. Mais son obsession pour les couteau n'était pas rassurant.*

- Oh, mais c'est quoi que tu nous amène là Peter? C'est la boulangère, non?

hum, vous avez déjà eu l'occasion de gouter mon pain si je comprends bien.

- Moi, c'est Elea. Et vous c'est Wendy je crois? On m'a parlé de vous. Un peu en mal... Mais surtout en bien. Alors, qu'est-ce qui vous amène?


Oh ... alors Peter dis du bien de moi dans mon dos. Qu'il est mignon.

C'est pas ce que tu crois ! *Cria l'Iguane de l'autre bout de la pièce. Wendy, esquissa un sourire que seule Elea pouvait voir de cet angle. Un sourire tout à fait content d'avoir pu embêter Peter.*

Moi c'est Wendy. Boulangère, garce, médiatrice. Je suppose qu'il vous ont déjà tout dit sur moi y compris ... *Wendy se rapprocha d'elle pour pouvoir plus facilement chuchoter* Que si tu cherches un endroit où t'amuser cette nuit tu peux venir avec moi. *La proposition était clairement une proposition sexuelle, même si cela pouvait prêter à confusion. Elle se recula ensuite pour parler.*


Et pour votre seconde question, c'est le boulot. Certain pirates se plaignent donc je dois régler un souci pour eux.


*Wendy ne le précisait pas mais c'était assez facile à deviner. Si les pirates ne venaient pas eux-mêmes et passaient par wendy c'est qu'ils estimaient que cela se passeraient mieux ainsi. Si eux étaient venus, le ton aurait sans doute monté très vite.
Wendy laissa Elea par la suite et s'approcha d'un autre furry. Celui-ci montait la garde devant la porte d'un hangar où était normalement rangé du matériel. Sauf que depuis il y avait un bureau et le chef du groupe les soirées.*

Le boss est occupé ?

Attends un moment. Je vais voir.

- Oh ... alors Peter dis du bien de moi dans mon dos, dit la tigresse. Qu'il est mignon.

- C'est pas ce que tu crois ! cria l'Iguane de l'autre bout de la pièce.

Cet échange arracha un petit rire à Eléa.

- Moi c'est Wendy, dit la tigresse en se tournant à nouveau vers la coyote. Boulangère, garce, médiatrice. Je suppose qu'il vous ont déjà tout dit sur moi y compris... que si tu cherches un endroit où t'amuser cette nuit tu peux venir avec moi.

Ah... Elle savait grâce à ses collègues que Wendy avait un certain franc parler…. Mais elle ne s'était pas vraiment attendue à ce qu'elle fasse des proposition aussi ambigües ainsi à brule pourpoint. Non pas que ça lui déplaisait, bien au contraire.

- Hmm… pourquoi pas? dit-elle, faisant mine de réfléchir. Mais j'ai plus l'habitude qu'on me propose ça après m'avoir invité au resto...

C'est surtout qu'elle avait l'habitude de faire ce genre d'acrobaties avec des hommes et que la majorité d'entre eux trouvaient rarement plus original que de l'inviter à un restaurant. Quelques années s'étaient écoulées depuis qu'elle avait fait quelque-chose de semblable avec une femme, et c'était juste pour tester... Oh, et puis zut! Ça ne lui ferait pas de mal. Elle était sur le point d'accepter lorsque Wendy lui dit:

- Et pour votre seconde question, c'est le boulot. Certain pirates se plaignent donc je dois régler un souci pour eux.

Les pirates? Ils n'avaient pas lieu de se plaindre normalement à part pour un problème avec une cargaison ou... attends... Il y avait un jeune pirate qui leur avait acheté du... Hmm... Il lui semblait avoir entendu dire que ça l'avait tué... Si Wendy était effectivement venue pour ça, il allait falloir suivre ça de près.

La coyote suivit la tigresse jusqu'au bureau, se préparant à l'idée que quelqu'un risquait d'avoir sa photo dans le journal local le lendemain.

- Le boss est occupé? demanda Wendy.

- Attends un moment, lui répondit celui qui gardait la porte. Je vais voir.

- Je ne pense pas qu'il soit assez occupé pour ne pas entendre ce que Wendy a à dire, répliqua Eléa avec un large sourire. Quelque-chose me dit que c'est très important.

- Je ne pense pas qu'il soit assez occupé pour ne pas entendre ce que Wendy a à dire. Quelque-chose me dit que c'est très important.


*Au son de la voix, Wendy se retourna. La coyote l'avait suivit. Pourquoi donc ? Avait-elle pris son invitation au pied de la lettre ? Pour tout dire, elle n'appréciait pas trop qu'elle la suive comme ça. Elle voulait avoir une discussion privée avec le chef des mafiosos. Encore, un du gang qu'elle connaissait, ok. Mais pas avec une inconnue, même si elle en faisait partie. D'ailleurs, qui était elle ? Wendy ne connaissait rien sur cette femme à part son nom. Elle s'en ficherait complètement partout ailleurs qu'ici. Mais ici, les choses doivent être mesurées. Et Wendy allait devoir dégager cette intruse avec politesse et mesure.*


-Ouais, pas de soucis. Je suis certaine qu'il ne refusera pas de me voir.
au fait, vous êtes qui ? C'est la première fois que je vous vois ici.


*Wendy écouta patiemment la réponse, en attendant que le chef soit prêt à la recevoir. Elle se demandait si ce que disait Elea était vrai. La tonne de couteaux que trimbalait la coyotte pouvait lui donner de nombreux rôles aussi suspects les uns que les autres. Personne dans la mafia ne se promenait avec ça. A la rigueur un couteau à la ceinture. Mais rien de plus. Alors qui était-elle vraiment ? Une barjot ? Une fana des coutelas ? une assassin ? Pas une simple boulangère, c'est certain.

Peu de temps après, le furry revint.*

Tu peux passer Wendy, le chef veut bien te recevoir.


*Wendy se retourna alors et s'avança dans le petit bureau du chef. Elle sentit bien la présence de la coyote derrière elle. Ouais, elle comptait s'inviter. Wendy se retourna aussitôt.*

Excuse-moi ma jolie, mais je préfère m'entretenir seule à seul avec le boss.

Tiens? La tigresse avait l'air surprise du fait qu'Elea l'avait suivie? C'est vrai, elle ne devait pas être au courant de son rang dans l'organisation.…

- Ouais, pas de soucis, bougonna-t-elle. Je suis certaine qu'il ne refusera pas de me voir.

au fait, vous êtes qui ? C'est la première fois que je vous vois ici.

Non, clairement, elle n'était pas au courrant…

- Quoi? Tu as déjà oublié? dit la coyote en plaisantant. On vient de se parler!

Elea ricana avant de continuer:

- Plus sérieusement, tout ce que tu dois savoir c'est que j'ai un rôle assez important, ici.

Peu de temps après, celui qui suveillait la porte revint.

- Tu peux passer Wendy, les informa-t-il. Le chef veut bien te recevoir.

Wendy se retourna alors et s'avança dans le petit bureau de Viktor, suivie par la coyote. Wendy se retourna aussitôt.

- Excuse-moi ma jolie, s'exclama la tigresse. Mais je préfère m'entretenir seule à seul avec le boss!

- Qui c'est qui t'embête, Wendy? demanda une voix venant de l'intérieur du bureau.

Le loup qui était assis au bureau se leva pour regarder avant de dire:

- Ah! C'est toi Elea! Laisse la entrer, Wendy, ça fait partie de son travail.

La coyote fit alors une humble courbette.

- Merci Viktor, dit elle avant d'aller s'asseoir dans un coin de la pièce pour observer la conversation.

- Alors, Wendy, dit le loup en serant la main de la tigresse, s'asseyant et en l'invitant d'un geste à faire de même. On m'a rapidement parlé de la raison de ta venue. Et si tu m'en disais plus?

*La coyote n'avait même pas le temps de répondre à Wendy, qu'une réponse se faisait entendre de derrière elle.*

- Qui c'est qui t'embête, Wendy?

*Cette voix, c'était celle du chef du gang. Enfin, pas le parrain de la mafia, mais plus son représentant à DSB. Bien sûr, on lui devait le respect. En fait, il était l'un des seuls à échapper aux taquineries de Wendy. Non pas qu'elle pensait qu'il la menacerait, mais elle savait qu'il ne fallait pas ébrécher son pouvoir sur le gang local. En dehors, leur relation était amicale. Viktor était un furry Loup, plus grand que Wendy. Sa simple présence en imposait. C'est pour cela que wendy évitait encore plus de ne pas aller dans son sens.*

- Ah! C'est toi Elea! Laisse la entrer, Wendy, ça fait partie de son travail.

*La tigresse se contenta de baisser une fois la tête, en même temps que la coyote, avant de répondre.*

Oui Viktor.

- Merci Viktor.

*Malgré tout, cela n'arrangeait pas la tigresse. Le sujet était sérieux et elle espérait résoudre le tout tranquillement. Mais si cela s'ébruitait, le sujet pouvait être délicat.*


- Alors, Wendy, On m'a rapidement parlé de la raison de ta venue. Et si tu m'en disais plus?


J'aurais préféré éviter d'en parler devant quelqu'un mais bon, c'est toi qui voit Viktor.



*Elle s'installa dans un des fauteuils devant le bureau, laissant l'autre à la coyote.*

Vous n'importez pas de wasabi ? Vous avez quelque chose qui y ressemble ? Parce que l'un des pirates avec qui vous commercez souvent se plaint que cela a fait un mort. Je sais pas si vous vous rappelez de Jerry. Il est pas venu si souvent que ça ici. Bref, c'est lui la victime. Les pirates veulent plus voir cette cochonnerie dans le coin.


...


Et si cela est dangereux, en tant que représentante des intérêts légaux de la ville, j'aimerais aussi éviter des victimes dans la population.
Viktor, vous pouvez m'expliquer ce que c'est que ce machin.


*Quitte à parler autant le faire sincèrement. Elea allait, de toute façon comprendre alors autant ne pas s'embêter et mettre toutes les cartes sur la table.*

Eléa, malgré le fait qu'elle faisait de son mieux pour se faire discrète et que Wendy acceptait la décision de Viktor, savait qu'elle était une source d'inconfort pour cette dernière. Elle regarda la tigresse prendre place et bougonner:

- J'aurais préféré éviter d'en parler devant quelqu'un mais bon, c'est toi qui voit Viktor.

Elle s'installa donc dans le fauteuil laissé vacant pour elle, se mettant un peu en retrait, alors que la tigresse commença à parler:

- Vous n'importez pas de wasabi ? Vous avez quelque chose qui y ressemble ? Parce que l'un des pirates avec qui vous commercez souvent se plaint que cela a fait un mort. Je sais pas si vous vous rappelez de Jerry. Il est pas venu si souvent que ça ici. Bref, c'est lui la victime. Les pirates veulent plus voir cette cochonnerie dans le coin.

- Je vois… dit Viktor, écoutant la tigresse poliment.

- Et si cela est dangereux, en tant que représentante des intérêts légaux de la ville, j'aimerais aussi éviter des victimes dans la population, poursuivit Wendy. Viktor, vous pouvez m'expliquer ce que c'est que ce machin?

Elea ne put s'empêcher de remarquer la véhémence dont la tigresse avait fait preuve. Elle devait bien connaître le loup pour lui parler comme ça. Ce dernier, d'ailleurs, voyant que Wendy avait terminé, lança un bref regard en biais à la coyote et laissa planer un court moment de silence. Elea savait que ce qu'avait dit Wendy allait mettre Viktor très mal à l'aise.

- Tout d'abord, commença-t-il, je ne vois pas bien ce que du wasabi vient faire là, mais sache qu'on ne vend rien de la sorte ici. Aussi, je peux te garantir qu'on donne toujours des instructions très claires à nos clients concernant les doses à ne pas dépasser. S'ils font une overdose, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux même.

Le loup blanc prit un air déçu.

- Franchement, Wendy, ça me désole de savoir que d'aussi bons client que les pirates puissent douter de nous. Crois moi: ni eux ni la population de DSB n'ont à s'inquiéter de nous, et nous ne sommes pas responsables de ce qu'il est arrivé.

Suite à quoi le loup se leva.

- Je te tiendrai au courant si j'en apprend plus sur cette drogue dont tu parles, promit-il. Je ne sais pas ce que c'est, mais si c'était si dangereux que ça personne n'en achèterait. Je ne crois pas que tu aie de raison de t'inquiéter.

Il invita les deux femmes à sortir de la pièce en s'excusant:

- Bon, je suis désolé de devoir vous chasser comme ça, mais si tu n'as pas d'autres questions, Wendy, je dois terminer les préparatifs de la prochaine cargaison de sucre en poudre, si tu vois ce que je veux dire.

À l'adresse de la coyote, il ajouta:

- Eléa, tu as quartier libre, tu l'as bien mérité, mais, je t'en prie: n'abîmes rien!

La coyote semblait ravie et ne put s'empêcher de s'exclamer avec un large sourire:

- Ah! Enfin!

Elle fit un signe de la tête à Viktor pour lui signifier qu'elle avait bien reçu le message, et resta près de Wendy, se demandant si sa proposition de tout à l'heure tenait toujours ou si elle avait changé d'avis.

- Je vois…

*fut d'abord la seule réponse de Viktor. Ensuite, le silence, assez pesant pour Wendy, s'installa. Elle n'était pas directement concernée par l'affaire mais elle venait de faire le premier mouvement vers la résolution du problème. Viktor, allait faire le deuxième. Elle espérait que cela mène à la paix plutôt qu'à un conflit entre deux groupes qui pourraient facilement raser DSB si cela leur était nécessaire.*

- Tout d'abord, je ne vois pas bien ce que du wasabi vient faire là, mais sache qu'on ne vend rien de la sorte ici. Aussi, je peux te garantir qu'on donne toujours des instructions très claires à nos clients concernant les doses à ne pas dépasser. S'ils font une overdose, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux même. Franchement, Wendy, ça me désole de savoir que d'aussi bons client que les pirates puissent douter de nous. Crois moi: ni eux ni la population de DSB n'ont à s'inquiéter de nous, et nous ne sommes pas responsables de ce qu'il est arrivé.

*Viktor se mit debout. Wendy s'imaginait la position de Viktor à ce moment. Les pirates ne l'auraient jamais fait venir ici pour une simple overdose. Elle n'avait pas tous les détails mais c'était surement la substance verte qui était à l'origine du problème. Viktor n'était que le chef d'un petit groupe localisé sur DSB. Il était davantage sur un territoire pirate et donc en position de faiblesse. Malgré tout, il ne devait pas montrer de signe de faiblesse.

- Je te tiendrai au courant si j'en apprend plus sur cette drogue dont tu parles. Je ne sais pas ce que c'est, mais si c'était si dangereux que ça personne n'en achèterait. Je ne crois pas que tu aie de raison de t'inquiéter.

*Wendy se leva à son tour. Elle ne voyait pas où Jerry aurait pu trouver cette drogue ailleurs. Il ne lui restait plus qu'à faire son travail de médiatrice.*


Très bien. Si c'est là ta réponse officielle, je la transmettrais officiellement. Officieusement, vu votre longue histoire commune, je pense que cela sera satisfaisant. A condition que cette drogue ne réapparaisse pas. S'il y a d'autres victimes, je ne sais pas ce qui pourrait se passer, mais cela risque d'être une situation bien complexe pour tout le monde. Pendant que j'y suis fait attention à tes hommes aussi. A ce qu'il n'en prenne pas.

*Wendy pouvait se permettre de lui parler ainsi. Elle ne représentait aucune menace pour qui que ce soit et son rôle était de penser aux intérêts de tous. Et puis surtout, elle ne voulait pas de morts.*


- Bon, je suis désolé de devoir vous chasser comme ça, mais si tu n'as pas d'autres questions, Wendy, je dois terminer les préparatifs de la prochaine cargaison de sucre en poudre, si tu vois ce que je veux dire.

Pas de soucis Boss.

*Elle s'approcha de Viktor et lui donna une bise sur la joue. Encore une fois, cela ne choquait personne puisqu'ils se connaissaient depuis longtemps. Même s'il l'intimidait toujours, ils avaient passé assez de temps ensemble pour se considérer de près ou de loin comme des amis.*

- Eléa, tu as quartier libre, tu l'as bien mérité, mais, je t'en prie: n'abîmes rien!

- Ah! Enfin!

*Viktor retourna à son bureau, laissant les deux jeunes femmes seules ... au milieu de la pièces avec plusieurs autres brigands autour. Mais bon, Eléa était l'une d'entre eux et wendy une sorte d'associée. Pas de problèmes donc.*

Désolée de t'avoir repoussée ma jolie.
Mais tu comprends qu'avec un tel souci, je voulais m'entretenir seule à seul avec le boss.


*Elle s'approcha d'elle et lui demanda.*

Alors ... tu connais la ville ? Tu veux que je te fasse visiter ?


*Lui parler ainsi, sur un ton plus familier et moins professionnel, ravivait l'envie de taquiner chez Wendy. Elle allait la tester un peu pour voir si c'était faisable.*